Jardin d'hiver, Une chanson douce, Syracuse, Zorro est arrivé... Les chansons d'Henri Salvador sont immortelles, de grands classiques qui traversent les époques. Treize ans après la mort de son époux, survenue le 13 février 2008, Catherine Salvador, la veuve du crooner, s'est donnée pour mission de continuer de faire vivre son oeuvre. Dans les colonnes du Journal du Dimanche du 27 juin, l'ancienne femme de radio s'est souvenue de sa première rencontre avec le chanteur, décédé à l'âge de 90 ans d'une rupture d'anévrisme.
"Quand il m'a invitée la première fois à déjeuner en 1995, j'étais loin de me douter de ce que la vie me réservait", explique-t-elle. A cette époque, elle a 35 ans et lui...77. "Lors de ce déjeuner, il m'avait dit 'un mot de toi et je t'emmène au bout du monde'. C'est ce qui est arrivé, mais il m'a fait la cour deux ans avant de m'embrasser", ajoute la jeune femme, qui partage désormais sa vie entre Paris et le Sud de la France, où le couple a une résidence secondaire.
Mais après le coup de foudre et la rêverie, Catherine Costa, de son nom de jeune fille, remet les pieds sur terre. Un enfant ? Elle le désire ardemment mais hors de question pour elle de mettre au monde "un orphelin". Il faut dire que la veuve d'Henri Salvador a grandi sans son père, décédé alors qu'elle n'était qu'un bébé. Un schéma qu'elle refuse de reproduire à l'identique.
Quant aux regards et critiques concernant la grande différence d'âge de son couple, Catherine Salvador en a fait les frais. Celle qui a dit "oui" à l'interprète de Faut rigoler en 2001 a subi quelques piques de la part du célèbre photographe, Jean-Marie Périer, fils biologique du chanteur. "J'ai appris les réserves que Jean-Marie émettait sur mon mariage avec Henri", raconte-t-elle à nos confrères du JDD.
Auteure de La joie de vivre : pensées, répliques et anecdotes (Ed. Le cherche midi), témoignage de ses treize ans de vie commune avec Henri Salvador, Catherine Salvador fait la promotion du nouvel album de son défunt mari, Homme Studio (Born Bad Records) avec des titres inédits. Une façon de célébrer la mémoire de cet immense artiste et, pour sa femme, de lui dire "merci".