Le 13 octobre, nous apprenions qu'Hoda Sanz, ex-candidate de la Star Academy 4, a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour "vols facilités par la circonstance d'extrême vulnérabilité de ses victimes" et "usage de chèques contrefaits ou falsifiés". La chanteuse doit également dédommager le couple d'octogénaires qui l'accusait. Pour la première fois, Hoda sort du silence. Elle fait part de son indignation à nos confrères de Télé-Loisirs.
Ayant sa conscience pour elle, comme elle dit, Hoda ne comprend pas la décision faite en appel par le tribunal de Toulouse. "J'ai été écrasée, voire broyée par le rouleau compresseur de la justice. Je ne fais pas le poids. L'affaire est délicate et ma parole seule est difficilement défendable par rapport à un sujet aussi sensible. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu", déclare-t-elle parlant même d'une "impuissance destructrice".
Ne se sentant pas écoutée, voire jugée coupable d'avance, l'ex-star académicienne revient ensuite sur l'affaire en elle-même et parle d'incohérence dans l'enquête : "Lors de mon placement en garde à vue, quand j'ai appris les accusations dont je faisais l'objet, j'ai spontanément répondu aux forces de l'ordre qui m'ont garanti qu'ils vérifieraient mes propos, parce que c'était la procédure. Au fil du temps, je me suis aperçue qu'aucun n'avait été vérifié. (...) Quand, au mois de janvier, j'ai relevé des incohérences flagrantes au niveau des déclarations de mes accusateurs, je me suis aperçue qu'on ne mettait pas le doigt sur ce que je soulevais."
Persuadée que sa notoriété a joué en sa défaveur, Hoda a été particulièrement destabilisée par ce qu'elle a lu dans la presse. Des mots parfois durs qui ont touché sa famille bien au-delà de nos frontières : "Être connue a joué contre moi. La première réaction de l'avocate de la partie qui m'accuse a été de convoquer les médias (...) Des magazines m'ont qualifiée de "starlette" ou de "petite voleuse". Ce qui m'a fait le plus mal, ce sont les commentaires des gens. Certains ont dit que ce qui m'arrivait était normal parce que j'étais beurette. Les gens n'envisagent pas que j'ai une famille, que j'ai des sentiments... J'ai de la famille au Maroc, tout ça a causé des dommages collatéraux."
Ajoutant avoir été "hospitalisée de force", Hoda a ensuite souligné que son absence au tribunal en septembre dernier n'avait rien à voir avec une fuite ou une façon de gagner du temps mais qu'elle avait juste baissée les bras.
À présent que le verdict est tombé, la chanteuse souhaite juste retrouver une vie normale. Elle est actuellement à l'affiche du spectacle Music Mirror au Théâtre du Casino Barrière de Toulouse, au moins jusqu'à fin 2016.