Le film Hugo Cabret de Martin Scorsese
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Les 115 employés du laboratoire de post-production LTC, qui gère des milliers de films depuis sa création en 1935, se sont mis en grève, empêchant la livraison de copies du dernier film de Martin Scorsese, Hugo Cabret. La société, filiale de Quinta Distribution dont l'actionnaire majoritaire est l'homme d'affaires et producteur Tarak Ben Ammar, souffre sévèrement du passage au numérique et a été mise en redressement judiciaire le 3 novembre.
Une décision qui a mis en situation délicate le distributeur du long métrage Scorsese, Metropolitan Export. Ce dernier a trouvé néanmoins une alternative car il est propriétaire de fichiers du film qui sont facilement duplicables. Diffusé dans 695 en salles en France, le long métrage, annoncé comme l'un des blockbusters familials de Noël, n'a néanmoins pas été une énorme réussite pour son premier jour : 41 585 entrées en France, soit une faible moyenne de 60 spectateurs par salle.
Qu'en est-il désormais de la situation pour le laboratoire LTC ? Le groupe auquel il appartient, Quinta Industries, spécialisé dans la post-production pour le cinéma et la télévision, a été placé jeudi 14 décembre en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre, tout comme le laboratoire LTC. Le groupe était cessation de paiement depuis le 1er septembre. Le déclin de l'activité photochimique, provoqué par l'accélération du processus de numérisation des salles ces derniers mois, a eu raison de la société.
"Après s'être vu refuser par le Conseil de la concurrence la fusion de LTC et d'Eclair, dont il actionnaire à 43%, Tarak Ben Ammar abdique : 'Aujourd'hui, la survie des laboratoires est impossible, puisqu'il n'y a plus de chiffre d'affaires, en dehors de la numérisation du patrimoine.' [...] Pour LTC, reste à savoir ce que deviendront les films en cours de fabrication et surtout la gigantesque masse de pellicules stockées dans des entrepôts du laboratoire," lit-on sur le site de Rue89. Un dénouement bien loin de la magie que représente le cinéma...
Une décision qui a mis en situation délicate le distributeur du long métrage Scorsese, Metropolitan Export. Ce dernier a trouvé néanmoins une alternative car il est propriétaire de fichiers du film qui sont facilement duplicables. Diffusé dans 695 en salles en France, le long métrage, annoncé comme l'un des blockbusters familials de Noël, n'a néanmoins pas été une énorme réussite pour son premier jour : 41 585 entrées en France, soit une faible moyenne de 60 spectateurs par salle.
Qu'en est-il désormais de la situation pour le laboratoire LTC ? Le groupe auquel il appartient, Quinta Industries, spécialisé dans la post-production pour le cinéma et la télévision, a été placé jeudi 14 décembre en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre, tout comme le laboratoire LTC. Le groupe était cessation de paiement depuis le 1er septembre. Le déclin de l'activité photochimique, provoqué par l'accélération du processus de numérisation des salles ces derniers mois, a eu raison de la société.
"Après s'être vu refuser par le Conseil de la concurrence la fusion de LTC et d'Eclair, dont il actionnaire à 43%, Tarak Ben Ammar abdique : 'Aujourd'hui, la survie des laboratoires est impossible, puisqu'il n'y a plus de chiffre d'affaires, en dehors de la numérisation du patrimoine.' [...] Pour LTC, reste à savoir ce que deviendront les films en cours de fabrication et surtout la gigantesque masse de pellicules stockées dans des entrepôts du laboratoire," lit-on sur le site de Rue89. Un dénouement bien loin de la magie que représente le cinéma...