Inès Reg vient de pousser un cri du coeur sur son envie de remonter sur scène. Elle parvient quand même à enchaîner les tournages et a récemment participé à celui d'un documentaire sur le harcèlement scolaire. La comédienne en a fait la triste expérience, et la raconte...
Inès Reg est la marraine de ce film intitulé À bonne école et diffusé en septembre prochain sur Canal+. Elle y accompagne des collégiens de 5e de Viry-Châtillon, dans le département de l'Essonne, en quête de bonnes pratiques pour éliminer le fléau qu'est le harcèlement scolaire. Inès l'a vécu et se souvient de moqueries douloureuses sur sa taille.
"On m'appelait la naine, on me donnait du Mimie Mathy 24 heures sur 24, on me mettait des choses en hauteur pour que je ne puisse pas les attraper, ça a été très compliqué à vivre", confie la protégée du Jamel Comedy Club au Parisien.
Elle relativise tout de même, en évoquant le harcèlement virtuel : "Pour la nouvelle génération, ce qui est encore plus dur, c'est qu'ils doivent aussi gérer les réseaux sociaux. Moi, j'ai eu la chance de vivre ma jeunesse sans Facebook, sans Instagram... Quand je vois dans quel état me mettent certains commentaires de haters alors que j'ai du recul, j'imagine ce que ça doit être quand on est en train de se construire..."
Sur les réseaux sociaux justement, Inès Reg essuie parfois des critiques et commentaires déplacés. Elle les ignore et partage avec plus de 2 millions de followers son quotidien en images, des blagues ou encore sa satisfaction due à sa perte de poids.
Inès a également évoqué la situation sanitaire et les restrictions gouvernementales qui l'empêchent de se produire en spectacle : "Mon fololo, le spectacle me manque si fort, à un point où parfois j'ai l'impression de ne plus réussir à respirer. Parce que la scène ce n'est pas mon travail mais ma vie et vos rires sont mon souffle. Des fois dans la nuit je réveille Kévin [Kévin Debonne, son mari, NDLR] parce que je suis persuadée que mon coeur s'arrête alors il va sur Doctissimo pour comprendre mes symptômes. Mais il n'y a rien à comprendre sans vous, sans la scène je ne respire plus. Je m'ennuie pas, j'ai mille choses à faire, je peux payer mon loyer et ma santé va bien alors je ne veux pas me plaindre.. Seulement je ne vibre plus, je ne vis plus sans vous, sans nous".