Dans les années 1980, Isabelle Huppert a vécu une courte idylle avec le producteur Daniel Toscan du Plantier. Quelques années plus tard, l'homme a refait sa vie avec une jeune femme prénommée Sophie retrouvée sauvagement assassinée le 23 décembre 1996. Découverte gisant sur le sol avec le visage violenté à coups de parpaings, la victime âgée de 38 ans à l'époque se trouvait en Irlande à une cinquantaine de mètres de la maison secondaire que le couple avait achetée cinq ans auparavant.
Très vite, le journaliste Ian Bayley a été accusé du meurtre de la jeune femme. Seul hic, aucun indice matériel ne permet de l'incriminer. L'homme a été condamné en France mais l'Irlande considère toujours ce cas comme un "cold case". Récemment, l'enquête a d'ailleurs été relancée par les autorités irlandaises, bien déterminées à élucider ce meurtre considéré comme une vraie "tâche sur la société irlandaise", selon les mots du chef du gouvernement Michéal Martin.
"Vraiment content" de cette nouvelle comme l'a rapporté son avocat, Ian Bayley espère être innocenté à la suite de cette enquête. "Il avait écrit plusieurs fois au chef de la police pour demander un nouvel examen du dossier", a ajouté Me Frank Buttimer, qui précise que son client est encore aujourd'hui dans une "grande détresse" face aux accusations qui le visent, "Il a toujours espéré que le vrai coupable soit traduit en justice."
"De nouvelles investigations d'autant plus importantes en Irlande que l'affaire est considérée comme un dossier jamais élucidé, qui suscite toujours autant d'interrogations et remue la presse irlandaise. L'enquête n'a pourtant jamais été officiellement refermée par les autorités locales, malgré des investigations de plus en plus rares au fil des ans, a également rapporte BFMTV. Le nouveau directeur des poursuites publiques - chargé de mener les poursuites pénales - a récemment décidé de reprendre le dossier à zéro et de confier l'enquête à une nouvelle division de police, spécialisée dans les affaires non élucidées, afin de faire la lumière sur les circonstances du drame." Le meurtrier serait-il en réalité toujours en liberté ?