Isabelle Huppert : Qui est son ancienne colocataire, devenue célèbre actrice, qui a décidé de mettre fin à ses jours ?

Il y a beaucoup de choses à savoir sur Isabelle Huppert, qui est à retrouver ce lundi 24 mars à 21h05 sur France 3 dans Les Promesses. Comme par exemple le fait qu'elle a remporté à deux reprises le césar de la meilleure actrice, en 1996 pour La cérémonie de Claude Chabrol, et en 2017 pour Elle de Paul Verhoeven, qui lui vaudra par ailleurs le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et une nomination aux Oscars.

On peut également rappeler qu'elle est mère de trois enfants :  Lolita (1983), Lorenzo (1988) et Angelo (1997), tous nés de son union en 1982 avec le réalisateur et distributeur Ronald Chammah qui l'a dirigée dans Milan noir en 1988. Mais voici une anecdote sans doute moins connue à propos de la célèbre comédienne, à savoir qu'elle a vécu sous le même toit qu'Isabelle Adjani, avec l'actrice et réalisatrice Christine Pascal comme troisième colocataire.

Une femme qui avait été remarquée par le public dans le film L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier, et qui s'est donnée la mort dans la nuit du 30 au 31 août 1996. Quelques années auparavant (en 1984 plus précisément), dans une interview qui se déroulait sous la forme d'un questionnaire de Proust  pour le magazine Première, elle assurait vouloir mourir en se "suicidant le moment venu". 

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"J'ai perdu l'insouciance de la jeunesse, je commence à vivre avec l'idée de la mort, de la maladie", ajoutait-elle, plus tard, dans Les Cahiers du cinéma. Après sa disparition, son mari, le producteur Robert Boner, avait porté plainte contre la clinique du Château de Garches, qui avait pris la cinéaste en charge (elle avait sauté d'une fenêtre de l'établissement). 

Il pointait alors du doigt la sécurité relative de la clinique, vis-à-vis de ses patients. Après l'enquête de la gendarmerie, une instruction avait été ouverte contre le psychiatre et le directeur de l'établissement. Mais il a finalement été relaxé. Son collègue a en revanche été condamné à un an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende.