Une scène violente s'est déroulée ces derniers jours en plein Paris. En effet, Jacques Cardoze, connu notamment pour son rôle de chroniqueur dans Touche pas à mon poste, a été victime d'une agression dans le métro. Sur X, anciennement Twitter, le journaliste qui prépare, avec Cyril Hanouna, une enquête sur France Télévisions raconte les faits et accuse même un confrère d'avoir joué un rôle dans cette attaque.
"Jeudi dernier, dans le métro, j'ai été victime d'une agression à cause de cette fake news de @jmaphatie. Un homme menaçant, les yeux exorbités, me poursuivant dans la rame jusqu'à me coincer contre une banquette voulait me convaincre que l'Assemblée nationale est tenue 'par les sionistes'. Il appuie son raisonnement sur cette chronique qui soutient que Yaël Braun-Pivet (qui a porté un pin's en soutien à Israël au lendemain du 7 octobre) doit être exclue au même titre que le député qui a sorti le drapeau palestinien", écrit l'acolyte de Cyril Hanouna sur le site de micro-blogging dimanche 2 juin 2024.
Et de s'agacer un peu plus : "Colporter, relayer et faire la promotion d'une fake news a des conséquences sur la vraie vie ! Cher Jean-Michel Aphatie, on ne se connaît pas bien mais je crois que l'on se respecte. Tes paroles ont des conséquences sur l'ensemble des journalistes : l'agresseur m'a confondu avec un confrère. Il m'a choisi 'parce qu'il m'a reconnu'. Or, je ne me suis jamais exprimé ni sur le drapeau ni sur ta chronique et j'ai sincèrement eu peur qu'il sorte une arme."
Dans sa chronique pour Quotidien sur TMC, Jean-Michel Aphatie a pointé du doigt un règlement "à géométrie variable" à l'Assemblée nationale, notant que des drapeaux ukrainiens y avaient été brandi le 1er mars 2022 et que la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet arborait deux pin's à sa veste récemment : le drapeau de la France et le drapeau d'Israël. "Ça n'a gêné personne, le règlement l'interdit absolument", a-t-il tenu à préciser.
Le hic ? Cette chronique a été diffusée... vendredi 31 mai au soir. "Je trouve @JacquesCardoze bien embrouillé. Agressé jeudi, ce qui est inacceptable, il a écrit que son agresseur avait été encouragé par une de mes chroniques. Manque de bol, ma chronique date du lendemain. Cardoze s'est planté.", s'est alors contenté de répondre Jean-Michel Aphatie.