Il avait pourtant la vie devant lui. Jason Dupasquier est mort à l'âge de 19 ans ce dimanche 30 mai. C'est dans un communiqué, rapporté par l'AFP, que le promoteur du Championnat du monde de vitesse moto annonce la terrible nouvelle : "En dépit des efforts de l'équipe médicale du circuit et de tous ceux qui se sont ensuite occupés du pilote suisse, l'hôpital a annoncé que Dupasquier a malheureusement succombé à ses blessures".
L'hôpital, pour sa part, a confirmé à l'AFP "le début de la procédure de constatation de la mort cérébrale, en raison de lésions cérébrales graves incompatibles avec sa survie". Le jeune pilote avait "subi pendant la nuit une chirurgie thoracique pour une lésion vasculaire". "De graves lésions cérébrales persistaient et il restait en soins intensifs dans un état très grave".
Le jeune pilote suisse avait été victime d'un dramatique accident lors des qualifications du Grand Prix d'Italie en catégorie Moto3 samedi 29 mai 2021. Sur les images filmées, on apercevait le jeune homme chuter en toute fin de qualifications, après avoir touché une autre moto.
Après une longue intervention des secouristes Jason Dupasquier avait immédiatement été transferé par hélicoptère médical au centre de traumatologie de l'hôpital Careggi. L'AFP nous apprenait quelques heures après qu'il était "polytraumatisé et dans un état grave". Le Japonais Ayumu Sasaki et l'Espagnol Jeremy Alcoba, également impliqués dans l'accident, "vont bien", ont rapidement précisé les organisateurs.
Jason Dupasquier est le fils du pilote de motocross et Supermotard Philippe Dupasquier. Après des débuts en Supermotard, il s'est concentré sur la vitesse en circuit, passant par tous les échelons, malgré une grosse blessure au fémur gauche qui l'avait privé de la saison 2018. Il a fait ses débuts dans le Championnat du monde Moto3 en 2020 sous les couleurs de l'écurie allemande PrüstelGP qui fait courir des KTM.
Sur son compte Instagram, le jeune passionné documentait sa vie de pilote et son amour pour la vitesse.
Au début du mois de mai, il avait accordé une interview à ActuMoto dans laquelle il confiait travailler dur pour vivre sa passion : "J'ai travaillé très, très dur, et pas seulement physiquement. J'ai pu rouler avec d'autres pilotes, parfois sur des circuits de karting. Et très régulièrement. On se tirait la bourre. Ça permet de vraiment avoir ces sensations de course, et c'est important. Et puis mentalement, on peut dire que j'ai progressé".
Toutes nos pensées sont tournées vers ses proches.