Jean Dujardin et Alexandra Lamy© Abaca
La suite après la publicité
Avec le bon accueil, public et critique, du Bruit des glaçons, film grinçant et décalé sur le cancer, réalisé par Bertrand Blier, Jean Dujardin a de quoi être heureux. Il n'est d'ailleurs pas peu fier d'être entré dans le monde épicurien du grand Blier et c'est ainsi qu'il se prête avec enthousiaste aux interviews pour faire la promotion de ce film. Loin de s'envoyer des fleurs, il se livre ainsi dans le magazine Grazia sur son expérience sur le tournage, mais également sur Alexandra Lamy, dont il loue les qualités d'épouse comme d'actrice. Extraits.
Résumer Le Bruit des glaçons en une phrase ? "Un film qui donne soif !", s'exclame Jean Dujardin. Il faut dire que durant tout le film, il ne se sépare pas de son seau rempli de glaçons et d'une bouteille de vin blanc. Le tournage "n'était pas très sobre, ajoute-t-il, mais extrêmement joyeux. [...] On se foutait d'Anne Alvaro en nuisette : Brecht et le théâtre subventionné, tu peux oublier, ta carrière est foutue."
Jovial et bavard, Jean Dujardin retrouve son sérieux en un instant quand il aborde la mort de son ami et partenaire dans le film 99 Francs, Jocelyn Quivrin. Le comédien est mort dans un accident de voiture en novembre 2009 : "Je suis persuadé qu'on enlève les meilleurs d'entre nous, parce que, là-haut, il y a un gros boulot, on a besoin de mecs qui sont doués.... doués pour la vie. Et Joss était un ange."
Retour à la légèreté quand il parle de son côté hypocondriaque qu'il est obligé de contenir pour ne pas embêter sa femme, Alexandra Lamy : "Alexandra n'aime pas du tout ça, elle qui est très vivante." On imagine sans mal une scène de complainte de Jean et Alex, comme dans la série Un gars, une fille, durant laquelle ils se sont rencontrés. Autre défaut, Jean est jaloux : "Mais infiniment moins qu'avant. Je le suis toujours un peu parce qu'on n'en guérit jamais vraiment, c'est toujours très suspect une belle fille qui t'aime."
Vient l'heure de la déclaration pour celle qui, en paraphrasant les mots de Blier, est la femme terminale, c'est-à-dire la femme essentielle : "Je sais que si je la perdais, ce serait un peu Jean contre Jean, le début de la chute. Elle m'a rendu plus sociable, plus confiant, plus beau aussi, à ses yeux en tout cas." Pour elle, il a même dit vouloir passer le bac du bon mec !
Les deux comédiens vont d'ailleurs se retrouver au cinéma dans l'adaptation du livre Mari et Femme. Ils ont déjà travaillé ensemble au cinéma dans Brice de Nice et Lucky Luke mais aussi sur scène dans Deux sur la balançoire. Au cours de cette interview, le comédien pousse un coup de gueule sur le fait que sa femme est "sous-employée au cinéma" : "La seule qui ait vraiment su la regarder, c'est Sandrine Bonnaire avec qui elle tournera en janvier [dans la réalisation de Bonnaire, avec également William Hurt]. [...] De toute façon, il n'y a des rôles que pour trois nanas : Audrey Tautou, Karin Viard et Marion Cotillard."
Pour finir, il revient rapidement sur l'épisode de la nuit au commissariat après une soirée en boîte avec Michaël Youn pour fêter la sortie de Lucky Luke : "C'était un accident à l'entrée d'une boîte, une connerie qui part en sucette." Et s'il a fini au poste, "c'était par solidarité" ! Quel cow-boy ce Jean !
A noter, il sera bientôt à l'affiche des Petits Mouchoirs de Guillaume Canet, le 20 octobre.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Grazia du 3 septembre 2010
Résumer Le Bruit des glaçons en une phrase ? "Un film qui donne soif !", s'exclame Jean Dujardin. Il faut dire que durant tout le film, il ne se sépare pas de son seau rempli de glaçons et d'une bouteille de vin blanc. Le tournage "n'était pas très sobre, ajoute-t-il, mais extrêmement joyeux. [...] On se foutait d'Anne Alvaro en nuisette : Brecht et le théâtre subventionné, tu peux oublier, ta carrière est foutue."
Jovial et bavard, Jean Dujardin retrouve son sérieux en un instant quand il aborde la mort de son ami et partenaire dans le film 99 Francs, Jocelyn Quivrin. Le comédien est mort dans un accident de voiture en novembre 2009 : "Je suis persuadé qu'on enlève les meilleurs d'entre nous, parce que, là-haut, il y a un gros boulot, on a besoin de mecs qui sont doués.... doués pour la vie. Et Joss était un ange."
Retour à la légèreté quand il parle de son côté hypocondriaque qu'il est obligé de contenir pour ne pas embêter sa femme, Alexandra Lamy : "Alexandra n'aime pas du tout ça, elle qui est très vivante." On imagine sans mal une scène de complainte de Jean et Alex, comme dans la série Un gars, une fille, durant laquelle ils se sont rencontrés. Autre défaut, Jean est jaloux : "Mais infiniment moins qu'avant. Je le suis toujours un peu parce qu'on n'en guérit jamais vraiment, c'est toujours très suspect une belle fille qui t'aime."
Vient l'heure de la déclaration pour celle qui, en paraphrasant les mots de Blier, est la femme terminale, c'est-à-dire la femme essentielle : "Je sais que si je la perdais, ce serait un peu Jean contre Jean, le début de la chute. Elle m'a rendu plus sociable, plus confiant, plus beau aussi, à ses yeux en tout cas." Pour elle, il a même dit vouloir passer le bac du bon mec !
Les deux comédiens vont d'ailleurs se retrouver au cinéma dans l'adaptation du livre Mari et Femme. Ils ont déjà travaillé ensemble au cinéma dans Brice de Nice et Lucky Luke mais aussi sur scène dans Deux sur la balançoire. Au cours de cette interview, le comédien pousse un coup de gueule sur le fait que sa femme est "sous-employée au cinéma" : "La seule qui ait vraiment su la regarder, c'est Sandrine Bonnaire avec qui elle tournera en janvier [dans la réalisation de Bonnaire, avec également William Hurt]. [...] De toute façon, il n'y a des rôles que pour trois nanas : Audrey Tautou, Karin Viard et Marion Cotillard."
Pour finir, il revient rapidement sur l'épisode de la nuit au commissariat après une soirée en boîte avec Michaël Youn pour fêter la sortie de Lucky Luke : "C'était un accident à l'entrée d'une boîte, une connerie qui part en sucette." Et s'il a fini au poste, "c'était par solidarité" ! Quel cow-boy ce Jean !
A noter, il sera bientôt à l'affiche des Petits Mouchoirs de Guillaume Canet, le 20 octobre.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Grazia du 3 septembre 2010