Jean Dujardin à Berlin le 3 janvier 2012© Abaca
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Dans une interview du mois d'octobre 2011, le producteur Thomas Langmann, fils de feu Claude Berri, évoquait son rêve : "Réunir Jean Dujardin et Vincent Cassel. Je le ferai." Son projet de réunir The Artist et Mesrine se concrétise puisque, selon son entretien dans Le Film Français, il a dans son agenda le remake du film Un moment d'égarement, avec dans les premiers rôles : Cassel et Dujardin !
Thomas Langmann va produire le remake du film de son père, Un moment d'égarement, dont les rôles étaient tenus à l'époque par Jean-Pierre Marielle et Victor Lanoux. Ce long métrage de 1977 suivait l'histoire de deux pères qui emmènent leurs filles âgées de vingt ans, à St-Tropez. L'un deux, Pierre, se laisse séduire par Francoise, la fille de son meilleur ami.
Au cours de l'interview avec Le Film français, Thomas Langmann s'attarde également sur la success story de sa production, The Artist, avec Jean Dujardin d'ailleurs : "Ce qui aurait pu être un film expérimental, beau, culte mais confidentiel, est devenu un mélodrame populaire, chic et prestigieux. C'était la volonté de Michel Hazanavicius et le but des grands films muets de l'époque."
La réussite de The Artist, son entrée dans la cour hollywoodienne avec peut-être des Oscars au bout du chemin, ne fait pas oublier à Thomas Langmann les autres cartons du box office français qui ne sont pas de son fait : "Le talent d'une Maïwenn (Polisse), soutenue par Alain Attal a donné un film qui m'a marqué. Sans oublier Intouchables. Quad est la société du présent, du futur et de la jeunesse. Le film de Nakache et Toledano est une réussite totale et son succès entièrement mérité."
S'il loue le travail du festival de Cannes et de son délégué général Thierry Frémaux, "l'homme de l'année", Thomas Langmann a ses coups de gueule contre certains membres du cinéma. Il s'insurge contre les avances sur recettes du CNC car il estime que les critères de sélection sont gérés de "manière honteuse" : "Comme professionnel et comme citoyen, j'appelle les pouvoirs publics à mener une étude sérieuse et honnête sur un scandale qui dure depuis trop longtemps."
Sa colère touche également Marc du Pontavice, producteur de La Guerre des boutons de Yann Samuell. Langmann a produit celle de Christophe Barratier, sortie en salles une semaine après et qui a fini par faire 100 000 entrées de plus que le premier. Il estime que les producteurs de la première Guerre ont fait un gâchis organisé et économiquement parlant, ils n'auraient pas dû dans ce contexte, faire leur film.
Des conflits, en tant que grand producteur français, Thomas Langmann n'est pas souvent épargné. Il revient ainsi qur la bataille judiciaire qu'il avait engagée contre Pathé sur les royalties du film Rien à déclarer, et qu'il a remportée : "Nous avons trouvé un accord qui met un terme définitif à notre contentieu aussi triste qu'inutile. Quoiqu'il en soit, fort heureusement, nous nous sommes rapprochés grâce à l'entregent amical de Bertrand Labbey. Ce qui a permis de renouer des liens d'amitié que j'avais Jérôme Seydoux et Pathé."
Dans son agenda de producteur, Thomas Langmann prépare les sorties de Stars des années 80 ou encore de Colt 45 avec JoeyStarr. Il va également passer seul à la réalisation en s'attaquant au drame d'Ilan Halimi, sous le titre de Les Ignorants.
Thomas Langmann va produire le remake du film de son père, Un moment d'égarement, dont les rôles étaient tenus à l'époque par Jean-Pierre Marielle et Victor Lanoux. Ce long métrage de 1977 suivait l'histoire de deux pères qui emmènent leurs filles âgées de vingt ans, à St-Tropez. L'un deux, Pierre, se laisse séduire par Francoise, la fille de son meilleur ami.
Au cours de l'interview avec Le Film français, Thomas Langmann s'attarde également sur la success story de sa production, The Artist, avec Jean Dujardin d'ailleurs : "Ce qui aurait pu être un film expérimental, beau, culte mais confidentiel, est devenu un mélodrame populaire, chic et prestigieux. C'était la volonté de Michel Hazanavicius et le but des grands films muets de l'époque."
La réussite de The Artist, son entrée dans la cour hollywoodienne avec peut-être des Oscars au bout du chemin, ne fait pas oublier à Thomas Langmann les autres cartons du box office français qui ne sont pas de son fait : "Le talent d'une Maïwenn (Polisse), soutenue par Alain Attal a donné un film qui m'a marqué. Sans oublier Intouchables. Quad est la société du présent, du futur et de la jeunesse. Le film de Nakache et Toledano est une réussite totale et son succès entièrement mérité."
S'il loue le travail du festival de Cannes et de son délégué général Thierry Frémaux, "l'homme de l'année", Thomas Langmann a ses coups de gueule contre certains membres du cinéma. Il s'insurge contre les avances sur recettes du CNC car il estime que les critères de sélection sont gérés de "manière honteuse" : "Comme professionnel et comme citoyen, j'appelle les pouvoirs publics à mener une étude sérieuse et honnête sur un scandale qui dure depuis trop longtemps."
Sa colère touche également Marc du Pontavice, producteur de La Guerre des boutons de Yann Samuell. Langmann a produit celle de Christophe Barratier, sortie en salles une semaine après et qui a fini par faire 100 000 entrées de plus que le premier. Il estime que les producteurs de la première Guerre ont fait un gâchis organisé et économiquement parlant, ils n'auraient pas dû dans ce contexte, faire leur film.
Des conflits, en tant que grand producteur français, Thomas Langmann n'est pas souvent épargné. Il revient ainsi qur la bataille judiciaire qu'il avait engagée contre Pathé sur les royalties du film Rien à déclarer, et qu'il a remportée : "Nous avons trouvé un accord qui met un terme définitif à notre contentieu aussi triste qu'inutile. Quoiqu'il en soit, fort heureusement, nous nous sommes rapprochés grâce à l'entregent amical de Bertrand Labbey. Ce qui a permis de renouer des liens d'amitié que j'avais Jérôme Seydoux et Pathé."
Dans son agenda de producteur, Thomas Langmann prépare les sorties de Stars des années 80 ou encore de Colt 45 avec JoeyStarr. Il va également passer seul à la réalisation en s'attaquant au drame d'Ilan Halimi, sous le titre de Les Ignorants.