Rien à déclarer: Thomas Langmann obtient gain de cause contre Pathé et Dany Boon
Publié le 21 septembre 2011 à 11:14
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Par Nicolas N.
Rien à déclarer de Dany Boon, 2011.
Thomas Langmann, Cannes, le 13 mai 2011.
Jérôme Seydoux, Cannes, le 25 mai 2007.
Dany Boon présente son film Rien à déclarer à Munich, le 6 juillet 2011.
Darius Langmann, Nathalie Rheims (dernière compagne de Claude Berri), Thomas Langmann, à Paris, le 9 novembre 2009.
Jean Dujardin et le producteur de The Artist Thomas Langmann, Festival de Cannes, le 15 mai 2011.
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Thomas Langmann et sa société de production La Petite Reine viennent d'obtenir gain de cause dans le conflit qui les opposait à la société Pathé et Jérôme Seydoux. Au coeur de la bataille, les recettes du film Rien à déclarer de Dany Boon, tout de même près de 10 millions d'entrées au box-office, sans compter l'exploitation DVD et pour l'heure, plus gros succès de l'année. Les héritiers de Claude Berri, ses fils Thomas et Darius Langmann, vont récupérer leur part du gâteau.

"Le Tribunal de Commerce de Paris a reconnu que les droits légitimes de La Petite Reine sur le film Rien à déclarer n'avaient pas été respectés en dépit des accords signés par Claude Berri, Jérôme Séydoux et Dany Boon", écrit l'avocate des frères Langmann, Me Florence Watrin dans un communiqué.

Rappel des faits : Claude Berri, qui avait produit les deux premiers films de Dany Boon (dont le carton Bienvenue chez les Ch'tis), avait signé un contrat avec l'humoriste lui garantissant "un droit de préférence" pour le troisième. "Ce qui signifie que Dany Boon était tenu de lui présenter son projet, libre ensuite à Claude Berri de le produire ou non, avec Pathé et M. Seydoux", explique l'avocate. À la mort du producteur en janvier 2009, "Pathé a évincé la société La Petite Reine dirigée par les héritiers de Claude Berri, et s'est considéré comme seul détenteur des droits", d'où l'action en justice des frères Langmann.

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Selon l'avocate, Pathé est "condamné à réparer le préjudice et à verser 30% de tous ses droits à recettes sur l'exploitation de Rien à déclarer sans limitation de durée jusqu'à concurrence de 12 millions d'euros". Pathé dispose d'un mois pour communiquer les comptes du film sous astreinte de 3000 euros par jour de retard.

De son côté, Dany Boon a rejoint depuis plusieurs mois le conseil d'administration de Pathé.

Jeune producteur et cinéaste, Thomas Langmann a connu des hauts et des bas : on lui doit le pas terrible Astérix aux jeux olympiques comme le génial diptyque Mesrine de Jean-François Richet. Ce mercredi, sort sur les écrans La Nouvelle guerre des boutons de Christophe Barratier qu'il a produit. Langmann est aussi celui qui a cru à The Artist avec Jean Dujardin. Résultat : un triomphe cannois... bientôt confirmé dans les salles ?

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