"Adieu Jolie Candy / C'est à Orly / Que finissent les vacances à Paris." Qui a pu oublier ce célèbre refrain ? Adieu jolie Candy, c'était en effet un véritable tube sorti en 1968 et chanté bien sûr par Jean-François Michaël. Un artiste qui, plus de quarante ans plus tard, vit malheureusement une période difficile. Installé en Charente-Maritime avec sa compagne, l'ancienne vedette des années 60-70 vient de révéler qu'il était atteint d'un cancer au magazine France Dimanche...
Après Hervé Cristiani, c'est une autre idole de cette période dorée de la chanson française qui est atteinte d'un cancer. Toujours présent aux quatre coins du monde pour se produire en concert et même présent à l'affiche de la troisième tournée Âge tendre et têtes de bois, Jean-François Michaël a donc récemment dû diminuer son activité à cause de cette maladie. "J'ai dû réduire mes déplacements", regrette-t-il. Parti consulter un médecin en février pour un "simple zona", c'est là qu'il apprend la terrible nouvelle. "Il n'a pas osé tout de suite me dire ce que j'avais, me parlant de la maladie de Waldenström [maladie rare de la moelle osseuse, NDLR]. Après avoir insisté pour en savoir plus, j'ai appris que je suis atteint d'un cancer !", raconte le chanteur mais également producteur. Sous son vrai nom Yves Roze, il a en effet été le directeur artistique de nombreux artistes et a produit le fameux tube Comme un ouragan (1985) de Stéphanie de Monaco, dont il est resté proche.
Mais Jean-François Michaël ne se laisse pas abattre pour autant et "relativise". "Déjà, il y a une quinzaine d'années, on m'avait diagnostiqué, à tort, le virus du sida. Il s'agissait en fait d'une sorte de cancer de la moelle épinière, révèle le chanteur. J'ai eu le choix entre ne rien faire ou subir une chimiothérapie. Avec l'accord d'un spécialiste, j'ai penché pour la première option." Et aujourd'hui, il confie donc que c'est encore la moelle osseuse qui est "attaquée".
Si Jean-François Michaël arrive à positiver, il reconnaît toutefois que ceux qui l'entourent sont préoccupés. "Mes proches sont morts d'inquiétude. À commencer par Cécile [sa compagne depuis trente ans, NDLR] et Manon [leur fille de 17 ans, NDLR]. Cette malheureuse histoire m'a rapproché de Lisa et Jules [ses enfants issus de deux précédentes unions, NDLR]", raconte le chanteur de Adieu jolie Candy, que l'on a vu amaigri mais avec la niaque il y a quelques jours lors de l'enregistrement des Années Bonheur de Patrick Sébastien, émission diffusée le 11 janvier 2014.
Car malgré son lourd traitement - jusqu'à treize cachets par jour depuis quatre mois et une visite à l'Hôpital américain toutes les trois semaines pour des injections de cortisone et d'antihistaminiques - et les nombreux effets secondaires, Jean-François Michaël ne veut pas abandonner son public. Celui qui, "par chance", ne perd pas ses cheveux et peut tenir debout, assure même que ne plus pouvoir faire de concert, ce "serait la mort" et continue donc les galas. Tout en espérant rejoindre le plus tard possible ses regrettés amis de l'époque à qui il pense souvent, Gérard Blanc, Frank Alamo, Eric Charden ou encore Patrick Topaloff. "J'espère ne pas être le suivant", confie-t-il. Et on espère aussi...
L'interview complète de Jean-François Michaël est à retrouver dans le magazine "France dimanche" du 25 octobre 2013.