La rumeur a couru pendant plus de 40 ans, mais ce dimanche 10 novembre, les Français ont enfin eu une réponse. Frère cadet et producteur de Dalida, le célèbre Orlando était l'invité de l'émission Vivement dimanche !, ce dimanche 10 novembre et sur le plateau de Michel Drucker, il a choisi de faire d'importantes révélations. Si la chanteuse et actrice italienne naturalisée française, morte à 54 ans, a connu plusieurs histoires compliquées dans sa vie, elle aurait visiblement eu une relation avec l'ancien président de la République, François Mitterrand. Figure du parti socialiste français, l'homme politique qui s'est éteint en 1996 à 79 ans, était un homme à femmes et il a notamment eu une fille, Mazarine Pingeot, née de sa relation extra-conjugale avec Anne Pingeot, conservatrice de musée.
"Oui, il y a eu quelque chose. (...) Autant que ce soit moi qui l'ai vécu qui le dise, plutôt que les fameux biographes qui inventent, qui écrivent tout alors qu'ils ne savent rien et veulent réécrire la vie de Dalida à leur manière", a lancé Orlando sur le plateau de Vivement dimanche, avant de poursuivre ses révélations sur cette histoire : "Personne ne s'en est offusqué ni ne posait de question. Il était président du Parti socialiste. Le jour où il est devenu président, cela a affolé les médias, ils ont découvert cette histoire. Cela n'était pas très agréable parce qu'il y avait la famille et tout ça. Et Dalida s'était mise à leur place."
Une révélation importante de la part d'Orlando, toujours franc sur sa relation avec Dalida et qui ajoute que l'artiste et l'ancien président de la République se connaissaient déjà "depuis dix ans" avant que ce dernier n'entre à l'Elysée en 1981. À en croire le frère de la chanteuse, l'homme politique de gauche "avait tous les culots", et se rendait régulièrement chez l'interprète de Mourir sur scène pendant son mandat présidentiel. "Il sonnait à n'importe quelle heure. Les services secrets qui étaient avec lui perdaient la tête", indique-t-il.
Une belle histoire gardée secrète à en croire Orlando, qui se veut malgré tout plus critique envers François Mitterrand lorsqu'il s'agit des obsèques de sa soeur. "Il n'est venu ni à la maison ni à (l'église de) la Madeleine (...) Je lui en ai voulu et je lui en voudrai toujours vu l'amitié qu'ils avaient, vu comment Dalida a risqué sa carrière et ses amis pour s'engager vis-à-vis de lui, elle qui ne s'était jamais engagée...", conclut-il.