Le 11 janvier 2022, une ancienne journaliste de RMC et BFMTV a déposé plainte à Paris contre Jean-Jacques Bourdin pour tentative d'agression sexuelle supposément survenue en 2013 en Corse ; la plainte n'a été dévoilée par Le Parisien que le 15. Alors qu'il a nié les accusations et qu'il a continué d'être à l'antenne un certain temps, le journaliste a fini par devoir se retirer. Il vivrait très mal cette période et sa femme Anne Nivat ajoute de son côté qu'elle croit à de la malveillance pure et simple.
Il manque sérieusement de bienveillance
Le 29 janvier, Anne Nivat était invitée de l'émission On est en direct sur France 2, pour évoquer son livre La France de face (Fayard) et, évidemment, elle a été interrogée sur l'affaire en cours contre son époux. La grand reporter a alors émis des accusations sans pouvoir donner de noms. "Il y a des fuites qui nous étonnent énormément et qui montrent que, dans son entourage professionnel, il manque sérieusement de bienveillance (...) Il y a des fuites qui se retrouvent dans Le Parisien, et ça nous étonne beaucoup (...) À l'égard de Jean-Jacques, il y a véritablement des gens qui cherchent à nous nuire", a-t-elle déclaré, alors qu'elle se dit "affectée" par ce qui se passe dans son couple.
Tout ça bien sûr avec des sources anonymes
Anne Nivat s'est ainsi offusquée d'un nouveau papier du Parisien, le 29, qui se demandait si la carrière de Jean-Jacques Bourdin était sur la fin, alors que son contrat termine officiellement en juin prochain. Elle estime que le quotidien va trop loin, en donnant trop de détails privés notamment sur leur adresse parisienne. Mais elle a aussi attaqué L'Obs qui avait fait paraitre le 21 un article disant que la direction se posait des questions sur l'avenir de son époux et donnait les noms des invités politiques à venir dans l'émission de son mari. "Tout ça bien sûr avec des sources anonymes - je respecte la possibilité de la source anonyme, mais quand il y en a trop, ça fait quand même un petit peu beaucoup (...) Or, il y a un nombre limité de personnes qui connaissent les invités à venir de mon mari", a-t-elle précisé, visiblement persuadée qu'il y a des taupes dans l'entourage proche et une volonté de nuire.
Cette retraite forcée est un supplice
De son côté, Jean-Jacques Bourdin fulmine. "Les trois spacieuses terrasses de son loft flambant neuf du boulevard Raspail à Paris n'empêchent pas Jean-Jacques Bourdin de se sentir tel un lion en cage. En pleine présidentielle, cette retraite forcée est un supplice pour le journaliste de 72 ans", écrit ainsi Le Parisien dans son reportage du 29. Le quotidien précise qu'il n'a pas remis les pieds à son bureau depuis le 22. "Pour lui, il n'y a pas d'affaire. Il vit ça comme une injustice", précise un proche.
Auprès du journal, plusieurs proches veulent bien admettre que le journaliste est du genre séducteur - on parle d'un jeu "du slip jaune" avec des amis il y a fort longtemps pour parodier les étapes du Tour de France devenu un tour de coups d'un soir - mais que, contrairement à PPDA, personne n'a jamais entendu la moindre rumeur sur lui, ni n'a jamais eu à devoir redoubler de vigilance en sa présence. Le journaliste veut surtout pouvoir finir sa carrière en beauté, d'où son fort agacement face à cette affaire que la seule justice pourra régler en sa faveur ou pas. En attendant, alors qu'il se pourrait qu'il perde son poste, Jean-Jacques Bourdin a sans doute d'autres atouts dans la manche. "Bourdin ne voudra pas finir sa carrière là-dessus. Il a trop d'amour-propre pour disparaître piteusement", ajoute un proche.
A noter que le nouveau numéro d'On est en direct, auquel participait Anne Nivat ainsi que divers invités dont Valérie Lemercier, Gad Elmaleh ou Marc Lavoine, a attiré 987 000 téléspectateurs (14,3% de PDM).