Jean-Louis Aubert : Père admiratif du talent de son fils, Arthur

A 28 ans, Arthur Aubert s'est fait un prénom. Si son nom était déjà fait, le jeune homme est sorti de l'ombre sous les yeux bienveillants de son père, Jean-Louis. Et comme son père micro et guitare en main, Arthur a un talent certain dans l'art graphique de la photo. Un art, le mélange de la photo et du graphisme, que "ce photographiste" expose à Cannes à l'hôtel Majestic de Cannes. Une expo que son père n'aurait manqué pour rien au monde...

Le 19 mars dernier, Arthur Aubert faisait le vernissage de son exposition à l'hôtel Majestic-Barrière. Quinze oeuvres oniriques, intrigantes, tournant autour du thème des sept péchés capitaux dans lesquels le corps humain prend des formes inattendus, des oeuvres au "parfum capiteux, parfois sulfureux, toujours envoûtant" comme l'écrit Nice Matin.

"On est dans le surréalisme, le rêve. Toutes ces images traitent de l'homme, de l'être, des phobies et des envies, j'ai essayé de retranscrire ainsi certains mots", explique le jeune homme à la publication niçoise. Présent à ses côtés ce jour là, son père Jean-Louis Aubert, subjugué par l'esthétisme du travail de son fils, à qui il avait confié en 2010 la réalisation de la pochette de son album Roc Eclair. Une claque pour l'artiste, comme il le confiait dans Paris Match : "C'est la première fois qu'il fait des photos de moi, raconte le chanteur. Arthur a 24 ans. Il a une profondeur que j'aime beaucoup, mais qui est aussi un peu curieuse à cet âge. Cela dit, moi à son âge j'écrivais 'La Bombe humaine' et 'Crache ton venin', c'était curieux aussi (...) Et la manière dont il m'aimait, un peu plus vieux, posé, j'ai bien aimé ça..."

A Cannes ce 19 mars, Jean-Louis Aubert avait une fois de plus les yeux brillants d'admiration pour son photographiste de fils. "Mon travail est un peu une forme de thérapie. Mais, avant de rechercher un sens, je fais toujours un travail d'écriture préalable, dans une volonté d'aguicher le regard par un côté précieux, en y associant un matériau que je trouve intrigant, comme le bois, le marbre ou le cuir, où chacun peut déceler des formes qui varient... Je capture un maximum de détails en photo, avant d'y apporter mon intervention informatique et de faire ma petite cuisine en post-production", expliquait à l'occasion du vernissage Arthur Aubert, sous le regard pas peu fier de son père.

Arthur Aubert, une exposition à découvrir jusqu'au 5 mai à l'hôtel Majestic-Barrière de Cannes