Nous sommes en 2024, mais revenons quelques années en arrière, en 1976 plus précisément. Cette année-là naît Téléphone, un groupe de rock, composé de Jean-Louis Aubert, chanteur et guitariste, Louis Bertignac, guitariste, Richard Kolinka et Corine Marienneau respectivement à la batterie et à la basse. Le succès est très vite arrivé pour eux. Un autre monde, Metro c'est trop, Cendrillon, Argent trop cher, La Bombe Humaine font notamment partie de leurs tubes.
En 1986, le groupe se sépare. Mais il aura marqué les esprits, et on parle encore de Téléphone aujourd'hui. Mais on peut se demander si eux, se rendent compte de "l'impact" qu'ils ont eu, sur "la société et la jeunesse". Nathalie Lévy a posé la question à Jean-Louis Aubert , ce mardi 24 septembre dans En aparté. En lui demandant plus précisément de relever le moment précis où il a eu le déclic.
La réponse de celui qui vient de sortir un album intitulé Pafini était alors assez étonnante : "Cela va vous paraitre incroyable, et peut-être que ca continue maintenant, mais à la fin de Téléphone, je continuais à avancer, et en fait j'étais pratiquement encore un petit clochard. J'avançais, mais je me rendais pas compte du succès. Je vivais dans un petit taudis Gare de l'Est. J'avais pas du tout emmagasiné ni notoriété ni quoique ce soit. Et je crois que c'est toujours un peu comme ca, c'est très curieux..."
Dans la foulée, celui qui a récemment eu quelques problèmes de santé évoquait ses excès : "La solitude a été forte (...) Il y a eu la drogue, la cigarette...Mais sinon j'étais très explorateur. Et je ne pense pas que j'étais addict." Jean-Louis Aubert a également eu des pensées suicidaires : "J'étais là, assis chez moi, et j'ai dit 'maintenant, tu choisis. Soit tu te pends, soit tu sort.' Et je suis sorti..."
A noter qu'il est aujourd'hui installé dans un magnifique moulin situé non loin d'une ville historique, en Eure-et-Loir. Auprès des équipes de Gala , le papa d'Arthur a levé le voile sur son havre de paix qui a tout pour plaire.