C'est un documentaire qui permet d'éclairer la vie de Jean-Luc Delarue. Ce mercredi 24 août, TF1 a diffusé Jean-Luc Delarue : 10 ans déjà, de succès en excès, alors que c'est le triste anniversaire des 10 ans de la mort de l'animateur star à l'âge de 48 ans, des suites d'un cancer de l'estomac. Dans ce film qui fait découvrir des images exclusives de Jean-Luc Delarue et son fils Jean, mais fait aussi entendre de tristes épisodes de sa vie, comme le jour où il a tenté de se suicider au volant, on revient également sur le double cancer qui aura eu raison de lui. À la fin, il était méconnaissable, "gonflé de cortisone". Un "choc" pour ses proches.
"Il souffrait, puisque si la drogue avait anesthésié pas mal ses douleurs physiques, en arrêtant de se droguer, tout est remonté très vite à la surface", apprend-on au sujet de l'animateur. Stéphanie Guérin, qui était celle qui murmurait à l'oreillette de Jean-Luc Delarue, se souvient du "choc". "Il nous convoque à l'hôpital américain, je l'avais pas vu depuis quelques jours et il était transformé, c'était plus du tout le même homme, il était gonflé de cortisone, donc c'est dur pour nous de le voir comme ça, c'est un choc, rapporte-t-elle. Comme d'hab, il joue sur le côté spectaculaire de tout ça, sur le 'je vais m'en sortir les gars, faut pas vous inquiéter, je suis un roc.'"
J'ai deux cancers, tu vois qu'il faut être spectaculaire dans la vie.
C'est aussi derrière ce côté spectaculaire que l'animateur producteur s'est caché lorsqu'il a annoncé à Stéphanie son double cancer, via téléphone. "Il m'appelle le matin il me dit 'ah Stef j'ai trop mal au ventre, je crois qu'il faut que j'aille aux urgences', pour que Jean-Luc aille aux urgences, c'est vraiment qu'il devait douiller quoi, se souvient Stéphanie Guérin. Et je rentre de la Plaine-Saint-Denis un soir après le tournage, il doit être 22h je suis dans mon taxi il m'appelle et il me dit : 'Stef, pronostic vital engagé, tu sais quoi c'est un cancer et je parle pas d'un cancer, j'ai deux cancers, tu vois qu'il faut être spectaculaire dans la vie'. Et là je me souviens, moi j'ai envie de pleurer en fait, j'ai envie de pleurer parce que ce type, je suis hyper attachée à lui", raconte-t-elle dans ce documentaire.
Marc-Olivier Fogiel se souvient aussi de ce jour où il l'a croisé au défilé Dior, en janvier 2012. Jean-Luc Delarue, camouflé sous un bonnet et en compagnie de sa dernière épouse Anissa, était "méconnaissable" selon ses mots. "Il était méconnaissable et il avait vu que j'étais surpris, que je l'avais limite reconnu. Et il m'avait dit 'eh ouais, la vie c'est ça'", a fait savoir le directeur général de BFM.