Il y a dix ans, le 24 août 2012, la France apprenait la mort de Jean-Luc Delarue, grande personnalité de la télévision qui avait succombé à plusieurs cancers simultanés mais surtout à de lourdes addictions qu'il avait combattu toute sa vie. Un décès difficile pour ses fans, pour sa famille, mais surtout pour son fils, le petit Jean, qui n'avait à l'époque que 5 ans et demi.
Né du mariage entre le présentateur et l'autrice Elisabeth Bost, qui s'étaient séparés en 2009, le garçonnet n'avait pas assisté aux obsèques de son père. Une décision réfléchie par sa mère, qui devait gérer un contexte très particulier. En effet, alors que les relations entre elle et son ex-mari étaient plutôt fluctuantes après leur divorce, elles s'étaient brutalement tendues après le remariage de Jean-Luc Delarue avec sa nouvelle femme, Anissa, en mai 2012.
A tel point que le présentateur avait alors banni son ex et ses parents de ses obsèques. La jeune maman, en colère de la situation mais voulant apaiser les choses pour son fils, avait alors pris l'avis d'un professionnel avant de prendre une . Un moment difficile pour elle, comme elle l'a raconté en interview pour nos confrères de Télé Star. "Il ne voulait pas du tout aller au cimetière. J'ai demandé conseil à une pédopsychiatre qui m'a dit : 'Il faut arrêter avec l'injonction du cimetière. Si l'enfant n'en a pas envie, il ne faut pas le forcer. Il faut simplement qu'il sache qu'il peut s'y rendre s'il le souhaite. ' Si vous saviez les questions qui m'ont traversé la tête".
Peu à peu, le jeune garçon qui voit désormais son père comme "une force bienveillante, une étoile qui le protège" et aujourd'hui âgé de presque 16 ans, a remonté la pente, notamment grâce à une technique de sa maman : "Quand il était petit, je lui ai proposé d'envoyer des messages au ciel. Il a continué. Pour la fête des Pères, l'anniversaire, Noël... il lâche des ballons. Petit, il lui a envoyé toutes sortes de choses, des tickets à gratter, des autocollants Panini (elle sourit), aujourd'hui il écrit".
Une maman toujours attentive au bien-être du jeune homme, à qui elle "rappelle des souvenirs heureux". Pour autant, elle sait que tout n'est pas gagné pour lui : "C'est un enfant joyeux, il aime la vie, cuisiner, ses copains, mais il a encore beaucoup de moments de vague à l'âme. D'insécurité. Peur que je disparaisse à mon tour par exemple. Il garde une angoisse de la séparation : il est beaucoup à la maison, il ne part pas en vacances chez un copain. Il a besoin de choses cadrées, de routines, d'une maman beaucoup là... Mes priorités sont de le protéger et de lui redonner confiance en lui."