Réactualisation : Dans son article relatant la grogne des fabricants de camping-cars à l'encontre de Jean-Luc Delarue, paru le 18 novembre, Le Parisien omet de préciser sa source. Ce vendredi, le syndicat des entreprises de véhicules de loisirs (UNI VDL) tient à se désolidariser des propos relatés dans le quotidien et précise que ni M. Delarue, ni aucun de ses collaborateurs ne l'a contacté, ajoutant dans un communiqué : "UNI VDL ne l'a pas été davantage par un journaliste du Parisien. Aucun porte-parole d'UNI VDL ne s'est exprimé. Les propos cités n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article et des diverses rédactions de la presse écrite, audiovisuelle et web qui les ont repris. UNI VDL dément donc formellement les informations la citant et considère celles-ci comme diffamatoires." Un communiqué quelque peu surprenant puisque Le Parisien ne cite pas le syndicat...
Le 18 novembre : TV Mag publiait, le 11 novembre, une interview exclusive de Jean-Luc Delarue réalisée à Evian alors qu'il vient de quitter la clinique de la Métairie à Nyon. Il y suivait une cure de désintoxication. L'animateur déchu, empêtré dans une affaire de drogue qui pourrait lui valoir une mise en examen pour acquisition et détention de cocaïne, raconte sa démarche de guérison selon la méthode Minnesota. Méthode qui l'oblige à participer à de nombreux groupes de parole mais également à transmettre ce qu'il a appris.
Et Jean-Luc Delarue n'a pas l'intention de faire les choses à moitié : "Je vais donc prendre la route dans un camping-car et partir dans une cinquantaine de villes en France, en Suisse et en Belgique pendant trois mois à raison de quatre à cinq jours par semaine ! Je pense commencer en février ou en mars..." Mais voilà que les principaux fabricants de camping-cars grondent. L'un d'eux explique jeudi dans Le Parisien : "Les constructeurs sont furieux de cette forme de publicité, car il s'agit d'un people qui s'est drogué. Delarue lui-même a fait son mea-culpa, son image de marque s'est dégradée. Il n'est pas sûr qu'un constructeur de camping-cars lui prête un véhicule."
À bien y réfléchir, Jean-Luc Delarue n'a sans doute pas mesuré la gravité de cette déclaration. Quand il ajoute "Je dormirai dans mon camping-car, voire parfois à l'hôtel s'il fait froid...", n'insinue-t-il pas que ces véhicules n'ont pas les équipements nécessaires pour vous protéger des intempéries ?
C'est moche de s'en prendre à ce type de vacances prisé par des Français toujours plus nombreux... On compterait plus de 200 000 camping-cars en France. Jean-Luc Delarue trouvera-t-il le sien ?