Arrêté le 14 septembre dernier dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, Jean-Luc Delarue, malgré les 16 grammes de cocaïne retrouvés à son domicile, n'a fait que dix heures de garde à vue. L'animateur de Toute une histoire a depuis été suspendu de France Télévisions et profité de la une de Gala pour faire son mea coulpa.
Selon Le Parisien, l'animateur devrait être convoqué devant le juge d'instruction chargé de cette l'affaire et risque bien plus qu'une simple mise en examen pour usage de stupéfiants. Les quantités étant ce qu'elles sont - l'animateur achetait 150 grammes de cocaïne par mois, pour une dépense de 10 000 euros, ce qui fait 5 grammes par jour - le parquet a "délivré, le 22 septembre, un réquisitoire supplétif pour permettre au juge d'instruction en charge de ce dossier de mettre en examen un certain nombre d'usagers", confie une source judiciaire. "Cette procédure n'est pas fréquente, mais il s'agit quand même de consommateurs ayant acquis de très importantes quantités de cocaïne."
Jean-Luc Delarue pourrait dès lors être mis en examen pour "acquisition et détention" de produits stupéfiants.
Toujours d'après Le Parisien, le parquet de Nanterre a indiqué que "cette procédure avait vocation à rester marginale au regard des pratiques habituelles en matière de poursuites engagées à l'encontre de consommateurs."
Début octobre, Jean-Luc Delarue s'exprimait à l'AFP et annonçait sa détermination à suivre une cure de désintoxication : "J'ai trouvé une cure appropriée que je vais suivre pendant trois semaines à partir de la semaine prochaine."
Depuis sa suspension, c'est Sophie Davant qui le remplace à la présentation de Toute une histoire sur France 2. Question audience, l'émission quotidienne continue d'enregistrer des scores satisfaisants : elle réunit en moyenne 1,3 million de téléspectateurs, soit 15,8% du public. Nathalie Darrigrand, directrice des magazines de France Télévisions, note même une légère progression : "Du coup, il n'y a pas d'urgence. On verra avec Jean-Luc le bon moment pour son retour."
Pour l'heure, l'ex-gendre idéal des Français devra répondre de ses actes devant la justice.