Jean-Marc Mormeck, égérie de luxe: 'On voit peu de Blacks dans ce genre de pubs'

Plus habitué à porter des gants de boxe sur des affiches 4x3 que des montres de luxe sur ces mêmes affiches, Jean-Marc Mormeck s'est pourtant mué le temps d'une campagne publicitaire en ambassadeur de choix pour la marque Mauboussin...

Pourtant, à 41 ans, le boxeur ne s'attendait pas à succéder à Caterina Murino et Elsa Zylberstein, précédentes égéries de la luxueuse maison d'horlogerie de la place Vendôme. Le choix s'est fait naturellement, raconte-t-il au Parisien. Un choix né d'une rencontre avec le PDG de la marque, Alain Némarq. "On s'est rendu compte qu'on avait pas mal de similitudes, notamment dans nos parcours de vie. C'est quelqu'un qui a l'habitude de casser les codes, et, moi, je me lance constamment des défis, un peu à l'image de ce qu'il réalise avec sa marque. C'est là qu'il m'a fait cette proposition pour cette publicité", raconte le natif de Pointe-à-Pitre.

Si certains associent à la boxe la violence, la sueur et le sang, Jean-Marc Mormeck, double champion du monde des lourds-légers, rappelle lui que la boxe est appelée le noble art... "Même si un autre joaillier n'aurait pas choisi un boxeur, nuance-t-il. Je pense être le bon ambassadeur." Sur les affiches disséminées un peu partout en France, on découvre donc le boxeur à la musculature parfaite, au regard déterminé, enfilant une chemise blanche ou en garde, nu et simplement habillé d'une montre Mauboussin.

Des clichés qui ont séduit et surpris, comme il le raconte au Parisien : "Sur les réseaux sociaux, il y avait beaucoup de commentaires qui disaient : 'C'est bizarre, on voit pas beaucoup de Blacks dans ce genre de pubs.' C'est vrai. Il y a peu de Noirs qui font la promotion de marques prestigieuses. C'est aussi une fierté." Quant au cachet touché pour jouer les mannequins, le boxeur reste silencieux. "Sur ce point, je suis amnésique", lâche-t-il avec humour.

Alors pourquoi ce choix de Jean-Marc Mormeck ? Alain Némarq, le PDG de Mauboussin s'en est expliqué dans les colonnes du Parisien. "Je l'ai choisi sur des critères d'esthétique car, la beauté, c'est mon métier. Mais je l'ai aussi choisi car c'est un modèle de courage et un modèle pour notre société. Il a démontré que c'était possible de partir de l'ombre pour parvenir à la lumière. Et puis, il incarne la puissance", argumente-t-il.

Une puissance qui s'affiche désormais en 4x3...