Alors qu'il venait pour soutenir le mouvement des Gilets Jaunes le 12 septembre 2020 à Paris,Jean-Marie Bigard a été copieusement insulté par certains manifestants. Traité de "collabo" par quelques gilets jaunes qui lui reprochent de s'être désolidarisé de l'une des figures du mouvement, Jérôme Rodrigues, l'humoriste de 66 ans a même dû se réfugier dans une brasserie parisienne. Choqué, Jean-Marie a tenu à justifier sa position aux journalistes présents sur place : "Je n'ai jamais dit que je lâchais le mouvement. Il y a eu une mauvaise interprétation de mes propos. Les Gilets Jaunes ont pu comprendre que je n'étais plus concerné par leur combat. Ce n'est pas le cas." Décontenancé par les propos tenus à son encontre et par les manifestants venus pour le huer, le mari de Lola Marois a tenté de garder son self-control mais semblait véritablement déçu et touché par les insultes proférées à son encontre. Désemparé, il a soufflé, amer, aux journalistes : "Ils disent qu'ils sont contents de me voir mais y'en à d'autres qui me traitent de collabo, c'est assez drôle..." Finalement, Jean-Marie Bigard a rapidement dû être exfiltré de la manifestation.
Pourtant, Jean-Marie avait bien indiqué sa position sur Twitter la veille de ce mouvement. Le 11 septembre 2020, il déclarait en effet ne pas vouloir marcher aux côtés de Jérôme Rodrigues en expliquant qu'il ne pouvait pas cautionner les propos du manifestant qui avait comparé les policiers à "une bande de nazis".
Toutefois, il assurait être toujours derrière les gilets jaunes et soutenir pleinement ce mouvement. "Les propos inacceptables de Jérome Rodrigues "les flics sont des nazis", ça c'est pas supportable, donc moi j'ai dit je ne peux pas marcher à côté d'un mec qui dit ça même s'il l'a dit vraisemblablement sous le coup de la colère et que ça ne concernait peut-être pas tous les flics mais bon on s'en fout qu'il dise flic, nazi c'est ça qui reste et donc moi je ne voulais pas." avait-il indiqué.
L'humoriste avait également réaffirmé son soutien total envers le mouvement et avait confirmé sa venue auprès d'un autre cortège de gilets jaunes. "Je me dois d'être au milieu de mes amis les gilets jaunes, je serai demain avec mes amis et je vais choisir un départ de manif où il n'y aura pas Jérome Rodrigues." Pas sûr que Jean-Marie revienne de sitôt à une manifestation de ses "amis" les gilets jaunes...