Face à Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste, mardi 13 septembre, l'humoriste Jean-Marie Bigard a évoqué un moment tragique de sa vie : la mort de son père sauvagement tué.
"Je rappelle que j'ai pardonné à l'assassin de mon père et je ne peux pas vous dire d'où ça vient", a-t-il déclaré d'entrée. Le mari de Lola Marois - avec qui il a eu deux enfants, Jules et Bella (10 ans) - a ensuite raconté dans les détails comment son père a été assassiné. "Le mec est arrivé la nuit. Mon père n'avait rien pour se défendre, il avait un couteau de chasse comme ça [il montre la taille d'un grand couteau avec ses mains, NDLR]. Il a lézardé le corps de mon père d'une douzaine de coups de couteau, très profonds. Quand j'ai vu les mains pleines de sang de mon père qui descend l'escalier et qui arrive jusqu'à la porte pour essayer de sortir, là il [l'assassin, NDLR] arrive avec une carabine. Il lui met le pied sur le dos et il lui met un coup de carabine dans la nuque pour le finir. Et bien, comment je peux vous expliquer que j'ai pardonné de tout mon coeur à ce mec", a-t-il raconté laissant certainement plus d'un téléspectateur bouchée bée.
Dans l'émission Folie Passagère en 2016, il était revenu sur le mobile de cette terrible mise à mort. "Mon père a été assassiné par un mec. Il avait une femme, il nous avait demandé si ça nous dérangeait qu'il refasse sa vie, on lui a dit 'bien sûr que non'. C'est un fait divers, mais cette femme avait un mec, un jour il est venu, il s'est caché dans la maison et il a tué mon père d'une douzaine de coups de couteau et il l'a fini avec un coup de carabine dans la nuque. C'est assez éprouvant. C'est pas du tout pareil que de le voir à la télé, c'est pas pareil de voir le parcours, les mains, le sang sur les murs", avait-il déclaré.
Comme il l'a dit ce soir dans Touche pas à mon poste, l'assassin de son père s'est rendu à la police. A ce sujet, il s'était déjà confié plus en détail, toujours dans Folie Passagère. "Le mec s'est livré à la police et je sais pas où j'ai trouvé ça, mais, dans le box des accusés, je lui ai pardonné. Je sais pas d'où c'est venu. Je suis à l'époque sûr et certain que comme il est repentant, c'est mieux de lui pardonner. Il ne pouvait pas me rendre mon père. Il y avait deux solutions, la haine, la colère, la détestation jusqu'à la fin de mes jours, ou de pardonner (...) J'ai retiré ça de moi, parce que ça aurait été terrible de traîner cette chose comme un boulet." Une histoire terrible, un grand exemple de pardon.