Jean-Paul Belmondo, 77 ans, et sa compagne Barbara Gandolfi, 34 ans, étaient, ces derniers mois, un couple rayonnant qui s'affichait amoureux. Les rumeurs allaient même bon train quant à une possible prochaine union.
Exit les affaires de blanchiment dans lesquelles le nom de Barbara avaient été largement cité l'an dernier, elle et le Magnifique restaient soudés, envers et contre tout, et leur bonheur se lisait sur leurs visages. Virée à Roland-Garros ou à Los Angeles, soirée endiablée pour l'anniversaire de Johnny Hallyday, ils apparaissaient épanouis et unis.
Mais aujourd'hui, le tableau se noircit de nouveau et est apparemment loin d'être idyllique. Le Parisien révèle dans son édition de ce matin que la compagne du comédien, qu'il a rencontrée en 2008 à Antibes, est de nouveau soupçonnée de malversations financières (dont elle serait l'instigatrice avec son associé et ex-mari Frédéric Vanderwilt).
Les forces de l'ordre de Bruges se sont déplacées à Paris sur commission rogatoire du juge d'instruction belge et en présence de leurs homologues français, et ont entendu le célèbre acteur le 22 juin, non pas à son domicile parisien (qui rappelons-le,a été cambriolé dans la nuit du 15 au 16 juin, dans des circonstances étranges...), comme indiqué par Le Parisien, mais au service de police judiciaire du commissariat du VIe arrondissement, et ce pendant plus de 3 heures, d'après nos informations.
Après avoir retrouvé la trace de "dons en liquide et d'achats immobiliers", une source judiciaire a confié que la police souhaitait vérifier que Jean-Paul Belmondo n'ait pas été dupé par celle qui partage sa vie depuis deux ans. "Les sommes ne sont pas astronomiques, mais il y a une succession de mouvements financiers que nous devons vérifier", a confié cette même source.
L'an dernier, alors que la justice avait découvert que l'acteur avait effectué une promesse de prêt à sa bien-aimée (200 000 euros étaient en jeu), il avait déjà été interrogé par les enquêteurs comme "victime potentielle". Soutenant Barbara Gandolfi, Jean-Paul Belmondo avait réussi à écarter sa bien-aimée des soupçons qui pesaient lourdement sur elle.
A présent, les nouveaux éléments sont apparemment indéniables, à savoir que des écoutes téléphoniques plus qu'"accablantes" font partie des pièces à conviction. Un proche de l'acteur a confié que ces dernières faisaient la lumière sur "les intentions réelles de cette jeune femme". Alors que la justice belge a annoncé que son enquête pour blanchiment et autres délits visant "la femme d'affaires" devrait s'achever en fin d'année, un proche du dossier a révélé : "Rien n'est au point mort, bien au contraire."
Comme le rappelle Le Parisien, cette affaire éclabousse le clan Belmondo en entier depuis un an puisque, suite à sa première audition, le comédien avait été victime d'un corbeau proférant des menaces de mort à l'encontre notamment de sa fille Stella, 7 ans, née de son union avec Natty (qui avait elle aussi reçu des courriers plus qu'inquiétants).
Le fait que Barbara - qui détiendrait quatorze sociétés en Belgique, au Luxembourg et à Dubaï - soit impliquée dans une affaire judiciaire et puisse représenter un potentiel danger pour sa fille avait aussi poussé Natty à ne pas confier Stella à l'acteur durant les vacances. Il avait d'ailleurs porté plainte contre elle pour "non-présentation d'enfant".
Voilà qui risque une fois encore de souffler sur les braises. Mais que cachent réellement les sourires enjôleurs de la sulfureuse brune ? En attendant la clôture du dossier et le renvoi éventuelle de cette affaire devant le tribunal correctionnel de Bruges, Barbara Gandolfi reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés.
Laureline Reygner