Jean-Pierre Mocky en janvier 2012© BestImage
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Avec ses interviews remplies de déclarations passionnantes, loufoques voire choquantes, Jean-Pierre Mocky avait certainement un anecdote folle à proposer dans la rubrique "Le jour où" du magazine Paris Match. Le cinéaste français a fait fort en la matière en racontant comment il s'est marié... à 13 ans.
Encore une fable racontée par le maître Mocky ? L'histoire semble irréelle et pourtant ! Avec son bagout inimitable, le réalisateur des Saisons du plaisir remonte dans son passé, à l'époque où il n'était qu'un jeune garçon, mais pas comme les autres. À 10 ans, il mesurait déjà 1,60 mètre et sur le plan sentimental, l'enfant précoce était pas mal en avance.
Tout commence à la fin de l'année 1942. D'un père juif, il doit se cacher pendant l'Occupation, et sa famille l'envoie à l'abri à Oran. Trop jeune pour embarquer, il doit faire falsifier son acte de naissance et de 1933, il modifie sa date de naissance pour 1929. De retour à Nice car sa mère était malade, il finit par se réfugier chez une comtesse polonaise près de Grasse. Non loin de là se trouvait une ferme appartenant à un général de l'armée française, père de la jeune Sylviane, 13 ans : "Elle avait de beaux yeux bleus comme dans les romans d'amour", raconte l'artiste. Avec elle, il vivra une passion d'amour contemplative... dans un premier temps.
Arrive la Libération, il revient en semaine voir sa jolie voisine et leur relation n'est plus franchement platonique. Un jour, elle tombera même enceinte et le jeune Jean-Pierre Mocky sera obligé d'épouser la jeune fille. Si le père de la demoiselle est persuadé que le garçon qui a attenté à l'honneur de sa famille en a 17, Mocky n'a en vérité que 13 ans. Mais il n'a rien dit : "Donc nous nous sommes mariés en 1946, avec dîner au Casino de Nice, mais sans photo : elle était ronde comme un ballon, il fallait la cacher."
Jean-Pierre Mocky est ensuite devenu papa d'un garçon. Son mariage, lui, n'a pas tenu six mois. Son beau-père l'empêchera de voir son fils, et ce dernier débarquera chez lui à 18 ans. Sans grande délicatesse, il dira qu'à 67 ans et retraité, son fils fait plus vieux que lui qui en a 80 et qui continue de travailler... Il faut dire que le réalisateur, cinéphile engagé par ailleurs, est un octogénaire bien dans sa peau, clamant avoir encore une folle libido.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Paris Match du 13 juin
Encore une fable racontée par le maître Mocky ? L'histoire semble irréelle et pourtant ! Avec son bagout inimitable, le réalisateur des Saisons du plaisir remonte dans son passé, à l'époque où il n'était qu'un jeune garçon, mais pas comme les autres. À 10 ans, il mesurait déjà 1,60 mètre et sur le plan sentimental, l'enfant précoce était pas mal en avance.
Tout commence à la fin de l'année 1942. D'un père juif, il doit se cacher pendant l'Occupation, et sa famille l'envoie à l'abri à Oran. Trop jeune pour embarquer, il doit faire falsifier son acte de naissance et de 1933, il modifie sa date de naissance pour 1929. De retour à Nice car sa mère était malade, il finit par se réfugier chez une comtesse polonaise près de Grasse. Non loin de là se trouvait une ferme appartenant à un général de l'armée française, père de la jeune Sylviane, 13 ans : "Elle avait de beaux yeux bleus comme dans les romans d'amour", raconte l'artiste. Avec elle, il vivra une passion d'amour contemplative... dans un premier temps.
Arrive la Libération, il revient en semaine voir sa jolie voisine et leur relation n'est plus franchement platonique. Un jour, elle tombera même enceinte et le jeune Jean-Pierre Mocky sera obligé d'épouser la jeune fille. Si le père de la demoiselle est persuadé que le garçon qui a attenté à l'honneur de sa famille en a 17, Mocky n'a en vérité que 13 ans. Mais il n'a rien dit : "Donc nous nous sommes mariés en 1946, avec dîner au Casino de Nice, mais sans photo : elle était ronde comme un ballon, il fallait la cacher."
Jean-Pierre Mocky est ensuite devenu papa d'un garçon. Son mariage, lui, n'a pas tenu six mois. Son beau-père l'empêchera de voir son fils, et ce dernier débarquera chez lui à 18 ans. Sans grande délicatesse, il dira qu'à 67 ans et retraité, son fils fait plus vieux que lui qui en a 80 et qui continue de travailler... Il faut dire que le réalisateur, cinéphile engagé par ailleurs, est un octogénaire bien dans sa peau, clamant avoir encore une folle libido.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Paris Match du 13 juin