L'ex-secrétaire d'État et ex-sénateur Jean-Vincent Placé a donc été définitivement condamné ce lundi 10 septembre, à Paris. L'homme politique de 50 ans a finalement écopé d'une sanction un peu moins lourde que celle énoncée par le verdict du mois de juillet.
Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende pour violences et outrages, lors d'une soirée alcoolisée en avril dernier dans la capitale, au cours de laquelle il s'en était pris à une femme avec laquelle il voulait danser puis à un agent de sécurité et, enfin, il avait été turbulent avec des policiers. En juillet, la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris annonçait six mois de prison avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans ainsi qu'une amende du même montant. La mise à l'épreuve devait consister dans l'indemnisation des victimes et dans une obligation de soigner son addiction à l'alcool.
Jean-Vincent Placé, ancien sénateur écologiste, avait été interpellé ivre à la sortie d'un bar du 6e arrondissement parisien. Lors de son audience devant la justice, il avait toutefois affirmé avoir lui reçu une gifle du videur, ce que ce dernier démentait, et avait nié avoir proféré des insultes racistes à son encontre. Jean-Vincent Placé a depuis révélé être en cure de sevrage de l'alcool et avoir entamé une thérapie. "À 50 ans, le début d'une autre vie", a-t-il dit selon Le Parisien.
Thomas Montet