Pas facile de jouer dans un film apocalyptique tout en gardant une certaine légèreté. C'est le défi qu'a relevé Jennifer Lawrence en acceptant l'un des rôles principaux de la comédie burlesque Don't Look Up : déni cosmique d'Adam McKay, disponible sur Netflix depuis le 24 décembre 2021. Et s'il y en a un qui lui a rendu la tâche difficile, ce n'est pas Leonardo DiCaprio, Rob Morgan ou Timothée Chalamet... ni même Tomer Sisley, qui s'est joint à l'aventure. C'est Jonah Hill, qui incarne l'insupportable fils de Meryl Streep à l'écran, qui lui a donné du fil à retordre.
C'était vraiment vraiment compliqué pour moi
Dans une interview accordée au magazine Vanity Fair, Jennifer Lawrence explique effectivement qu'elle a eu du mal à conserver son sérieux face à son amusant confrère "C'était vraiment vraiment compliqué pour moi de tourner avec Jonah, sans ruiner chaque scène en rigolant, s'est-elle souvenue. On lui a même consacré une journée entière pour qu'il améliore sa manière de m'insulter. C'était incroyable. Jonah et Meryl sont les seules personnes capables de ce genre d'impro. C'est un grand maître de la comédie."
Dans Don't Look Up, Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio incarnent deux scientifiques qui découvrent qu'un astéroïde va détruire notre planète, et se lancent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir tout le monde. Au moment de la promotion du film, l'héroïne était enceinte de son compagnon, marchand d'art, Cooke Maroney. Mais elle n'est pas la seule à avoir galéré durant ce laps de temps. Jonah Hill a aussi eu droit à son lot de malentendus - le karma, peut-être ?
Elle est tellement cool qu'elle n'était même pas vexée
"En interview, je ne cessais de dire qu'en travaillant avec Meryl Streep, je m'étais rendu compte qu'elle était vraiment 'The GOAT" [The Greatest of all time, la meilleure de tous les temps], a-t-il raconté dans le Tonight Show de Jimmy Fallon. Et puis aujourd'hui, dans une conférence de presse, elle a dit : 'Vous savez, Jonah est tellement à l'aise avec moi qu'il n'a pas arrêté de m'appeler "the goat" [la chèvre] toute la semaine'. Et elle est tellement cool qu'elle n'était même pas vexée par ce surnom ! Elle pensait juste que je l'aimais bien et que je la traitais de chèvre." Il y avait effectivement de quoi la rendre... hé bien, vous connaissez la suite.