Depuis le début de l'année, Jennifer Lopez fréquente l'ancienne star du baseball Alex Rodriguez. Ce mois-ci, le couple de 48 et 42 ans affiche son bonheur en couverture du magazine Vanity Fair, édition américaine. Dans la grande interview qu'a accordé la bomba latina, elle revient sur son ex Ben Affleck et leur film maudit, Gigli.
Bien avant Alex Rodriguez, son danseur Casper Smart et même son mariage avec Marc Anthony, Jennifer Lopez a vécu une grande histoire d'amour avec Ben Affleck de juillet 2002 à janvier 2004. Les deux stars étaient alors au top de leur glamour mais ont trouvé le moyen de mettre leur carrière en danger en tournant Gigli, une comédie considérée encore aujourd'hui comme l'un des pires films jamais commis par Hollywood.
J'ai perdu pied
Dans Vanity Fair, presque quinze ans après la sortie du film, Jennifer Lopez s'en rappelle encore comme d'un traumatisme : "Cela m'a éviscérée, dit-elle à propos des articles de presse assassins parus pendant le tournage du film. J'ai perdu pied, j'ai remis en question mon appartenance à ce métier, je me suis demandé si je n'étais pas mauvaise en tout. Et ma relation avec Ben s'auto-détruisait devant les yeux du monde entier." Sorti en 2003, après la rupture du couple, Gigli est précédé d'un très mauvais bad buzz qui se confirme par un énorme flop. Personne n'est capable aux Etats-Unis de prononcer correctement le titre. Le film n'est pas seulement mauvais, il agace. En 2004, Gigli récolte six Razzie Awards, ces oscars qui récompensent le mauvais cinéma et, l'année suivante, le Razzie de la pire comédie des 25 dernières années.
Jennifer Lopez a eu du mal à se remettre d'un tel échec, aussi bien sentimental que professionnel : "Il m'a bien fallu deux ans pour remonter la pente." Depuis, le syndrome de Gigli désigne ces comédies vouées à l'échec dès leur production, quand le scénario est insipide et que ces stars ne s'entendent pas.