

Oh, happy day ! Jeudi 2 août, Kate Middleton et le prince William, ambassadeurs du Team GB aux Jeux olympiques et supporters acharnés, sont allés de joie en euphorie.
Après avoir, très complices, fait la ola à Wimbledon en milieu de journée pour la victoire de l'Ecossais Andy Murray sur l'Espagnol Nicolas Almagro, en quart de finale du tournoi olympique de tennis, le duc et la duchesse de Cambridge, âgés de 30 ans, se sont vite changés pour enfiler des polos officiels du Team GB, ont traversé en vitesse tout Londres jusqu'à Stratford, et ont récidivé pour porter la légende du cyclisme sur piste anglais Chris Hoy (36 ans) et ses camarades Philip Hindes (19 ans) et Jason Kenny (24 ans) vers la médaille d'or de la vitesse par équipes.
Dans les gradins du vélodrome londonien, où on pouvait également apercevoir à leurs côtés le prince Harry, mais aussi la princesse Anne, la comtesse Sophie de Wessex, le Premier ministre David Cameron ou encore les princes Daniel et Carl Philip de Suède, William et Kate ont vibré, ont hurlé, ont fait la ola, ont frissonné et ont finalement exulté : l'euphorie était telle que les amoureux, transportés, se sont chaudement pris dans les bras l'un de l'autre, extatiques, dans un câlin plein de spontanéité et un élan de tendresse comme ils ne s'en accordent quasiment jamais en public. C'était d'ailleurs un peu l'apothéose de leur montée en puissance au cours de ces JO : après la joie somme toute mesurée et polie devant la médaille d'argent de Zara Phillips en concours complet par équipes, puis l'ambiance pour la qualification en demi-finale d'Andy Murray, Philip Hindes, Chris Hoy et Jason Kenny ont mis le public, royaux compris, en transe. Et la cérémonie de remise de leurs médailles d'or n'a pas été moins fervente et émouvante, l'hymne God Save the Queen retentissant dans l'enceinte, repris en choeur par 6 000 fans submergés de bonheur, dont Kate et William. Un spectacle qui a eu le don de remuer le couteau dans la plaie du trio français - Grégory Baugé, Kevin Sireau et Mickaël D'Almeyda -, venu pour l'or et rien d'autre, et condamné seulement à l'argent, comme lors des Jeux de Pékin 2008. "Cela reflète tout le cyclisme britannique depuis des années, a constaté avec amertume et envie Kevin Sireau. Ils ont des moyens, un public..."
Il faut dire que la liesse était à la mesure du scénario : le brelan d'as britanniques a semblé tout simplement intouchable, améliorant deux fois le record du monde de la spécialité en trois tours de piste, et infligeant en 42"600 une cuisante défaite aux cyclistes français, distancés de plus de 4 dixièmes. Un gouffre. Comble de la fierté nationale : triple médaillé d'or à Pékin, Chris Hoy, à 36 ans, décroche une cinquième médaille d'or olympique (sa sixième médaille olympique au total). Un succès qu'il a célébré dans l'émotion avec son épouse Sarra Kemp, devenu sa femme le 17 avril 2010. Fait membre de l'ordre de l'empire britannique dans la promotion du Nouvel An 2005 pour services rendus au cyclisme, on peut s'attendre à ce qu'il monte en grade.
Quant à Kate Middleton et son mari William, si les Britanniques continuent à faire ainsi honneur à l'Union Jack, on ne peut qu'espérer que leur élans d'affection crèvent le plafond.