Au terme d'un match exceptionnel d'intensité, Jo-Wilfried Tsonga s'inclinait finalement ce 23 janvier en quart de finale de l'Open d'Australie, première levée du Grand Chelem, face à Roger Federer. Encore serait-on tenté de dire tant le Suisse s'est maintes fois retrouvé sur la route du Manceau. Mais cette fois-ci, Jo-Wilfried Tsonga a montré des signes augurant d'une belle année comme le relève L'Equipe.
Même le roi Roger a rendu hommage à son adversaire du jour, avec qui il a passé une partie des vacances : " Jo a joué de façon très agressive, il mettait beaucoup de pression, me poussant à toujours ramener une balle de plus. (...) Il a bien joué, il a bien servi comme il fallait pendant des périodes assez longues. Il est aussi resté très dangereux sur le retour. Ca me rendait les choses difficiles mais je suis content de la performance. C'est un joueur atypique. Je suis soulagé." Côté Tsonga, on était forcément heureux de ce match plein, même si on notait une pointe de déception chez le Français.
"Je suis déçu d'avoir perdu, mais j'ai réussi un bon match. Ce n'est que partie remise. (...) J'attends le reste de la saison avec impatience car ça reste tout de même positif. J'ai l'impression d'avoir passé un petit cap et d'être un joueur encore plus solide", confiait Jo-Wilfried Tsonga à l'issue de la rencontre marathon de 3h34 (7-6, 4-6, 7-6, 3-6, 6-3), avant de poursuivre son entretien de la sorte : "Je commence à ressembler un peu plus à un joueur de tennis complet."
Après la traditionnelle conférence de presse, c'est face aux caméras de L'Equipe que le Français s'est installé. Cependant, l'entretien a eu bien du mal à débuter. Et pour cause. Jo-Wilfried Tsonga est parti dans un fou rire, sans raison apparente. Visiblement, le caméraman n'a rien fait pour arranger les choses, Jo repartant dans son délire dès qu'il croisait son regard. Résultat, plus d'une minute à rire sans pouvoir s'arrêter, malgré tous ses efforts pour se concentrer.
Un fou rire qui montre bien le bel état d'esprit de Jo-Wilfried Tsonga en ce début d'année, pas le dernier au moment de rigoler un bon coup, à l'image de Novak Djokovic et son apparition soudaine en médecin...