Actuellement à Shanghai où il disputait le Masters 1000 avant de se faire éliminer en quart de finale par Tomas Berdych ce vendredi 12 octobre, Jo-Wilfried Tsonga a raconté, depuis sa "suite" du vestiaire du tournoi, son quotidien luxueux, vécu de l'intérieur, au journal L'Équipe.
"C'est le plus beau vestiaire privé que j'ai jamais eu. C'est simple, j'ai une moquette où il y a mon nom dessus ! Y a des photos au mur, c'est décoré comme un appartement, j'ai une douche personnelle nickel, une petite télé, un lecteur DVD... (...) Là, si je veux me balader nu dans la pièce et me détendre, je peux", raconte Jo-Wilfried Tsonga, qui ne semble plus souffrir de ses différentes blessures.
Car avant sa finale à Melbourne lors de l'Open d'Australie en 2008 et son entrée dans le Top 10 mondial, Jo-Wilfried Tsonga était un habitué des "Etap et des Campanile". "Tout est devenu irréel, raconte-t-il. A chaque fois que je rentrais dans une chambre, j'avais l'impression d'être dans un film ! C'était Hollywood !"
Le tournant, donc, l'Australie et son retour à Paris où il doit rester quelques jours pour répondre à des obligations médiatiques. "Et là, j'ai dormi deux nuits au Park Hyatt ! Ils m'ont donné la meilleure chambre, avec un escalier en marbre au milieu ! Dehors, y avait une terrasse avec vue sur la place Vendôme. (...) Cet hôtel, depuis, c'est comme chez moi. Ils m'ont accueilli au tout début, et je connais tout le monde, du voiturier au directeur. Je suis un peu le fils de la maison", confie le numéro un français.
Si la nourriture et les buffets proposés ne sont en général pas exceptionnels, notamment aux États-Unis et à Wimbledon, il note tout de même l'excellent menu proposé par le chef étoilé Igor Macchio à Shanghai, et cite Valence, tout simplement "extraordinaire". Quant à Roland-Garros, le tournoi n'est pas à la hauteur de la réputation gastronomique de la France selon lui...
Alors que le tournoi de Doha, dont il est le tenant du titre, est plus que généreux en matière de cadeaux : "Là-bas... pfff... J'ai reçu des iPad, des montres, des trucs incroyables... Y a aussi pas mal de tournois, comme Miami, où on nous donne des petites caméras, des trucs électroniques..." Mais aujourd'hui, c'est dans un petit hôtel plein de charme de Marseille que se sent le mieux Jo-Wilfried Tsonga. "Aujourd'hui, je suis plus attaché à l'atmosphère qu'au luxe, explique le Manceau. Un bel hôtel sans âme, quelque part, je ne m'y sens pas chez moi, et ça ne m'épate pas." Et du charme, le Pullman marseillais en est bourré. Vue sur mer, piscine contre la mer, restaurant où prendre son petit déjeuner face à la mer et bruit des vagues sur les rochers le matin en ouvrant les volets... Quant à Wimbledon, le tournoi britannique où il est passé au bord de l'exploit, il possède une saveur toute particulière pour celui qui vit le reste de l'année en Suisse : "Wimbledon aussi, j'adore, car je suis dans la même maison depuis trois ans et c'est magique. J'aime cette atmosphère feutrée. J'ai ma maison, mon jardin, mes pantoufles, ma cuisine, mes oeufs le matin... Je suis chez moi."