John McTiernan est libéré ! Après un an passé derrière les barreaux, le réalisateur d'Une journée en enfer vient de sortir de prison, comme l'a annoncé sa femme Gail. Incarcéré en avril 2013 après la révélation d'un scandale autour d'écoutes illégales, le cinéaste a d'ores et déjà annoncé qu'il serait bientôt de retour derrière la caméra. Une heureuse nouvelle pour ses fans et son très actif comité de soutien...
Après Une journée en enfer, John McTiernan aura donc connu une année de prison. Incarcéré pendant 328 jours à Yankton, dans le Dakota du Sud, le cinéaste a retrouvé les siens même s'il fera jusqu'au 1er avril l'objet d'une surveillance électronique. Une date qui marquera ensuite son grand come-back pour de nouveaux projets. "Après, c'est retour au travail", a assuré son épouse.
Car l'insatiable John McTiernan a déjà une idée derrière la tête. Selon Variety, le réalisateur de Thomas Crown a déjà signé pour un nouveau film d'action, Red Squad. "Je suis évidemment extatique, mais je dois vous dire que mon mari a été tellement choqué par ce qu'il a appris de cette expérience, qu'être en prison ou dehors lui semble presque sans importance, a estimé sa femme Gail. Les procureurs peuvent anéantir et ruiner une vie. Ils n'ont aucun scrupule à salir les gens dans la presse et à réécrire les lois à leur avantage."
Cette histoire rocambolesque avait débuté en 2002. Dans le creux de la vague à Hollywood après une série de flops, John McTiernan cherche à comprendre. Le cinéaste engage un détecteur privé spécialisé dans les stars hollywoodiennes, Anthony Pellicano, afin que celui-ci enquête sur le producteur du film, Charles Roven, et le mette sur écoute. Mais il va s'attacher les services d'un homme qui sera arrêté pour plus 70 chefs d'accusation, le début d'un long feuilleton judiciaire pour lui...
En 2008, John McTiernan, qui nie pourtant être lié à Anthony Pellicano, est condamné à un an de prison ferme et 100 000 dollars d'amende. Il fait appel une première fois, mais la sentence est confirmée en ce début d'année 2013 alors même qu'il avait admis avoir fait de fausses déclarations, au téléphone, à un homme se présentant comme un agent du FBI et cherchant à savoir s'il avait bien fait appel à Pellicano, lui-même condamné à quinze ans de prison. Il était ensuite revenu sur ses aveux, en faisant valoir qu'il était sous l'effet de l'alcool et d'un décalage horaire.
Les célébrités qui lui avaient apporté leur soutien, comme la star de Pulp Fiction Samuel L. Jackson, et son comité de soutien, qui avait ouvert une page Facebook "Free John McTiernan", suivie par 10 000 utilisateurs, doivent déjà fêter la nouvelle. En attendant de le retrouver avec Red Squad dans les salles...