Hugo Auradou et Oscar Jégou enfin fixés sur leur sort ! L'épilogue d’une longue affaire pour les rugbymen français

C’est une affaire qui a éclaté au beau milieu de l’été, alors que le XV de France se trouvait en Amérique du Sud pour sa tournée d’été. Alors que leurs coéquipiers ont pu rentrer en France quelques jours plus tard, Hugo Auradou et Oscar Jégou sont restés en Argentine, mis en examen pour viol aggravé en réunion le 12 juillet dernier. Les joueurs, tous deux âgés de 21 ans, ont dû rester à Mendoza, en résidence surveillée, avant un retour en France début septembre. Depuis, les deux joueurs ont repris l’entraînement avec leurs clubs respectifs, mais l’affaire n’était pas terminée pour autant et un élément de dernière minute présenté par les avocats de la plaignante à la justice argentine, a allongé le processus.

Pourtant, depuis plusieurs semaines maintenant, une demande de non-lieu doit être statuée par le tribunal collégial de Mendoza et comme on vient tout juste de l’apprendre, la décision a enfin été rendue. D’après les dernières informations en provenance d’Argentine, la justice abandonne les poursuites qui pesaient contre Hugo Auradou et Oscar Jégou, comme l’ont indiqué les avocats des joueurs auprès de l’AFP. “L'acte (sexuel) était consenti, aucun crime n'a été commis et il ne fait aucun doute qu'ils sont innocents”, a déclaré Me German Hnatow, l’un des avocats en charge de la défense des deux joueurs français, avant d’ajouter : “La réhabilitation judiciaire est acquise."

Même son de cloche du côté d’Antoine Vey, leur avocat qui s’est déjà exprimé sur l’affaire Jégou et Auradou point par point par le passé. “La justice argentine qui a enquêté, qui l'a fait sur la base d'éléments objectifs qui sont des vidéos, des témoignages, des expertises, a pu dire clairement que les faits dont ils ont été accusés n'ont pas existé”, précise-t-il à l’AFP. La fin d’une longue affaire donc pour les deux rugbymen, mais il se pourrait bien qu’il y ait un rebondissement de dernière minute. En effet, la défense de la plaignante a la possibilité de faire appel, ce qui renverrait le dossier vers une autre instance.