La justice américaine vient de rendre un premier verdict dans l'affaire de divorce entre l'ex-patineur Johnny Weir et son époux Victor Voronov. Soulagement pour le sportif, il ne paiera qu'une très faible pension alimentaire, provisoire, ainsi que les factures du domicile conjugal.
Victor Voronov, marié depuis décembre 2011 à Johnny Weir (29 ans), réclamait une grosse pension alimentaire au flamboyant champion américain, affirmant notamment que son mari aurait une fortune estimée à 10 millions de dollars. Un chiffre démenti par le patineur, lequel n'a pas manqué d'envoyer un tacle à son conjoint, sans le sou depuis qu'il a quitté son poste d'avocat à Atlanta pour vivre avec Johnny dans le New Jersey, en le pressant de prendre un job pour payer ses factures... La justice a tranché : le patineur devra verser, temporairement, 1 000 dollars par mois à Victor Voronov. En outre, il devra également régler les factures de leur domicile conjoint, qu'il a quitté en embarquant ses très nombreuses affaires de luxe, incluant internet et le câble. Les époux ont décidé de vendre un oeuf de Fabergé et leurs alliances afin de placer l'argent dans une fiducie, alors que les restes de la vente serviront à payer les frais d'avocats qui se montent à 15 000 dollars.
Cette décision n'est qu'une première étape dans le divorce entre Johnny Weir et Victor Voronov, lesquels se livrent une guerre froide sans pitié. Le premier a accusé son conjoint de violence envers leur chien Tema, dont il réclame la garde exclusive, et de menaces de mort dans un e-mail qui pourrait lui causer du tort. En effet, Victor a obtenu de la justice une mesure d'éloignement qui interdit au patineur de communiquer avec lui par quelque biais que ce soit, or ce mail pourrait envoyer Johnny en prison... L'ex-avocat reconverti en homme au foyer affirme également que son mari a été infidèle du temps de leur mariage et il compte bien obtenir réparation. Outre l'argent, il souhaite que son mari rende une partie de son impressionnant dressing composé, notamment, de 1 300 paires de chaussures...
Thomas Montet