Au mois d'octobre 2017, une jeune femme répondant au nom d'Alexia Daval a été tuée au sein de sa maison située à Gray. Cette dernière avait disparu le 28 octobre 2017, avant que son corps partiellement calciné ne soit ensuite retrouvé deux jours plus tard. Suite à cette macabre découverte, son mari, Jonathann Daval, avait publiquement pleuré la mort de celle qui partageait sa vie. Il s'était alors affiché aux côtés de Pierre et Isabelle Fouillot, les parents d'Alexia Daval. Le fils de Martine Henry avait également participé à une marche silencieuse en mémoire de sa défunte femme. Suspecté d'avoir tué sa femme par les enquêteurs en charge de cette affaire, Jonathann Daval avait été placé en garde à vue par les autorités. L'époux d'Alexia a initialement avoué le meurtre de la jeune femme, avant de revenir sur ses propos. En effet, il avait finalement accusé son beau-frère, Grégory Gay, d'avoir tué sa femme, en évoquant l'hypothèse d'un complot familial.
L'époux d'Alexia Daval a ensuite une nouvelle fois reconnu être l'origine du meurtre de sa femme, qu'il a tué avant d'essayer d'incendier son corps. Le 21 novembre 2020, Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle, sans période de sûreté supplémentaire.
Récemment, le meurtrier d'Alexia Daval s'est une nouvelle fois retrouvé devant les tribunaux, dans le cadre du procès en "dénonciation calomnieuse" que lui a intenté sa belle-famille. Interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à accuser Grégory Gay du meurtre de sa compagne dans le cadre d'un complot familial, Jonathann Daval a évoqué l'influence de sa mère, à qui il aurait voulu "faire plaisir", comme le relate Le Parisien. "Pourquoi j'ai dit ça ? Parce que quand on vous répète : 'C'est pas toi, tu peux pas avoir fait ça tout seul', et qu'on ne vous croit pas...", a-t-il déclaré, sans nommer Martine Henry.
"Une fois qu'on est emprisonné, qu'est-ce qu'on cherche à faire ? À sortir, par tous les moyens", a par la suite ajouté Jonathann Daval, selon des propos rapportés par Le Parisien. De son côté, l'ancienne belle-mère de l'accusé, Isabelle Fouillot, a réagi aux propos de celui qui a tué à sa fille à la barre. "C'est peut-être pour sa maman qu'il l'a fait... Cette maman si gentille qui, sur les écoutes téléphoniques, ne souhaite que notre malheur et qu'il envoie vérifier les caméras de vidéosurveillance", a-t-elle lancé. Au final, le parquet a requis la relaxe de Jonathann Daval dans cette affaire.