Josiane Balasko : Le jour où elle a découvert qu'elle avait un frère caché

"Élevée à l'école du Splendid", Josiane Balasko a appris à tout faire. Dans ces circonstances, quoi de plus naturel pour la comédienne que de passer à la mise en scène, au cinéma comme au théâtre. Elle signe une nouvelle pièce, Un grand moment de solitude, dans laquelle elle tient aussi le premier rôle. Mais sa vie n'a rien à voir avec le titre de son spectacle, la star française est bien entourée avec sa famille. Elle en parle pour le magazine Notre temps.

Josiane Balasko vient d'un milieu modeste, ses parents sont d'origine yougoslave et elle a appris très tard qu'elle avait un frère caché en Yougoslavie : "J'étais très contente. Je l'ai appris à la mort de mon père, j'avais 14 ans. Ce frère était beaucoup plus âgé que moi, mais quand la fratrie s'agrandit, c'est plutôt réconfortant. Dans toutes les familles, il y a des secrets. Chez nous, tout le monde était au courant, sauf les enfants."

Aujourd'hui mariée au comédien George Aguilar, Josiane Balasko a le plaisir de le diriger dans sa pièce, dans la peau d'un hacker recherché par toutes les polices du monde. Elle destinait aussi un personnage à sa fille, Marilou Berry (dont le père est le sculpteur Philippe Berry), mais trop prise par son premier long métrage, la suite de Joséphine, la jeune comédienne a dû renoncer. L'artiste est aussi maman de Rudy, qu'elle a adopté. Pour ses enfants, elle souhaite un monde meilleur, mais rien n'est gagné dans le monde dans lequel nous vivons : "J'espère qu'ils pourront se battre. Ils ont les qualités pour. Rudy est naturellement combatif et ma fille a des idées bien précises et n'en dévie pas."

Femme engagée - elle a publiquement défendu les sans-papiers et les SDF -, Josiane Balasko ne veut pas donner son avis sur tout mais soutenir des causes qui lui tiennent à coeur. Au quotidien, elle est une femme normale, qui mène sa vie sans souci, sans même se faire importuner dans la rue, les passants ne la reconnaissant même pas : "Dans les films, je suis souvent très maquillée avec des têtes particulières. Démaquillée, j'ai un visage passe-partout." On la retrouvera en décembre au cinéma dans Le Grand Partage, avec Karin Viard, Valérie Bonneton et Didier Bourdon. Elle est aussi en tournage du film C'est le métier qui rentre, avec Sylvie Testud.

Un grand moment de solitude, au théâtre de la Renaissance (75010) dès le 6 avril.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Notre temps du mois d'avril