Mardi 31 mars, Josiane Balasko était invitée à se détendre et, surtout, à se confier dans Le Divan de Marc-Olivier Fogiel sur France 3. La comédienne de 64 ans, élevée à l'école du Splendid, a évoqué de nombreux sujets : son enfance, sa passion pour les jeux vidéo et ses enfants. Si on connaît tout de sa fille Marilou Berry (dont le père est le sculpteur Philippe Berry), l'actrice a également parlé de Rudy, son fils d'origine antillaise, adopté à la DDASS. Un sujet qu'elle a jusqu'ici très peu abordé.
Avoir un deuxième enfant après Marilou a toujours été un rêve pour Josiane Balasko. La nature en décidant parfois autrement, la comédienne a donc adopté. "A l'époque, j'avais 38 ou 40 ans. Je n'avais plus l'énergie de pouponner. Je l'avais fait avec Marilou et je n'étais donc pas en manque de 'pouponnage'. Dans les papiers que nous avons remplis, nous avons donc coché les cases pour adopter un enfant jusqu'à l'âge de 2 ans, qui pouvait avoir un léger handicap et de toutes les couleurs de peau confondues. Et quand on m'a dit qu'on avait trouvé un petit garçon qui n'avait pas d'handicap, qui avait trois ans et qui était à Paris, on a été le voir", explique-t-elle avec émotion.
Josiane Balasko se rappelle parfaitement du moment où elle a vu pour la première fois le visage de son fils. Un instant magique qu'elle décrit avec tendresse : "Quand j'ai vu sa photo - et c'était exactement la même sensation que lorsque j'ai vu ma fille à la clinique quand elle est née -, je le connaissais." Aujourd'hui âgé de 25 ans, Rudy vit toujours chez sa maman - visiblement très heureuse de cette situation - et travaille dans l'événementiel.
Fière de sa famille "aux couleurs de Benetton" - Josiane Balasko est en couple avec George Aguilar, un acteur américain d'origine amérindienne -, la sexagénaire révèle que la couleur de peau de Rudy a malheureusement parfois porté préjudice à son fils. "Il a souffert du racisme (...) mais il n'en parle pas trop. Des fois, il me dit que les flics l'ont arrêté", confie-t-elle. Si la comédienne a conscience que le nom de "Balasko" peut aider dans ce genre de situation, elle sait aussi que cela ne "changera jamais la couleur" de la peau de Rudy et conclut avec amour, au sujet de cette parenthèse : "Mon fils, il est beau comme tout." Et elle dit vrai !
Sarah Rahimipour