On ne la présente plus ! Composée de Josiane Balasko, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel et Bruno Moynot, la troupe du Splendid est, sans doute, la plus incontournable du cinéma français. Et ce grâce à des films comme Les Bronzés (1978), Les Bronzés font du ski (1979), Le père Noël est une ordure (1982), Papy fait de la résistance (1983).
Si la plupart des membres de la troupe ont connu le succès en tant qu'acteur et actrice à part entière, Bruno Moynot, en revanche, s'est fait beaucoup plus discret sur la sphère cinématographique. Avec Arthur Jugnot, ils gèrent le théâtre du Splendid qui se situe à Paris. Un lieu que l'ex-membre du Splendid a racheté en 1981. C'est là qu'il donne son one-man-show, Bruno Moynot imite mal les humains, qu'il joue mardi 22 novembre à 19 heures.
Si Bruno Moynot a pu faire partie de la célèbre troupe du Splendid, il le doit en grande partie à son ex-compagne, Josiane Balasko avec qui il a été en couple de 1974 à 1981. "A 23 ans, j'assurais la régie du spectacle d'un chanteur pour lequel je jouais aussi des maracas, déclare-t-il dans un portrait que lui consacre Le Parisien dans son édition du 20 novembre. Josiane, qui était copine avec le bassiste, était venue aux répétitions. C'est comme ça que ça a commencé... Elle connaissait la troupe du Splendid et, comme j'étais assez manuel, je suis allé faire des travaux dans leur théâtre à Châtelet."
Je n'ai pas de regrets
N'ayant pas connu la même gloire de ses copains du Splendid, Bruno Moynot s'être surtout "occupé de la salle et pas de [sa] carrière." "Je n'ai pas de regrets. Je suis moins riche qu'eux, mais ça ne m'a pas empêché de bien vivre", défend-t-il. Il assure malgré tout être resté en bons termes avec les autres acteurs : "On se croise régulièrement. C'est comme dans une famille : il y a des frères et des soeurs qu'on voit moins que d'autres." Bruno Moynot a pu hériter toutefois d'un César d'anniversaire décerné à toute la troupe du Splendid lors de la cérémonie des César en 2021 !
Retrouvez en intégralité le portrait de Bruno Moynot dans le dernier numéro du Parisien (édition du dimanche 20 novembre).