S'il avait su tout ce qu'il y perdrait, peut-être Juan Martin Del Potro n'aurait-il même pas mis les pieds à Paris. Tête d'affiche du BNP Paribas Masters de Paris-Bercy, qui s'achève ce dimanche, au lendemain d'un show impromptu de Zlatan Ibrahimovic, avec le duel entre Novak Djokovic, bourreau de Federer, et le tenant du titre David Ferrer, tombeur de son compatriote Rafael Nadal, l'Argentin n'a pas seulement perdu sur le court...
Eliminé en quart de finale à Paris par Roger Federer, le numéro cinq mondial a pu tranquillement refaire ses valises pour la prochaine et ultime étape de la saison : le Masters de fin de saison, qui doit débuter lundi à Londres. Et de Paris à Londres, quel moyen plus pratique que l'Eurostar ? Encore faut-il quitter sans encombre la Gare du Nord.
Or, le grand tennisman argentin a révélé samedi, dans un communiqué repris par l'AFP, avoir connu une sale mésaventure, se faisant voler son sac alors qu'il s'apprêtait à embarquer : "Je passais le point de contôle pour monter dans le train et à ce moment-là on m'a demandé un autographe. Je me suis retourné pour le signer et en moins de vingt secondes (mon sac) avait été volé", raconte-t-il.
Outre son passeport et une certaine somme d'argent liquide, Juan Martin Del Potro déplore surtout la perte d'un objet littéralement sacré qui était dans son sac : un rosaire que le joueur de 25 ans, très croyant, avait eu l'occasion de faire bénir par le pape François, son compatriote, en marge du Masters de Rome le 15 mai dernier. Sans doute un objet aussi précieux à ses yeux qu'un grand trophée.