Avec Novak Djokovic, au BNP Paribas Masters 1000 de Paris-Bercy 2013, les jours se suivent et se ressemblent : même lorsqu'il concède le premier set, le Serbe finit toujours par remporter son duel. Mais dans les gradins, quand on arrive dans le dernier carré, il y a du changement et de nouvelles têtes connues apparaissent...
En deux jours, le Djoker a gobé deux petits Suisses. Après Stanislas Wawrinka en quart de finale, croqué en deux petits sets devant quelques couples célèbres (Elodie Frégé et Nolwenn Leroy avec leurs amoureux, Manuel Valls avec Anne Gravoin ou encore Michèle Laroque et François Baroin), Roger Federer, dans un nouveau bras-de-fer entre superstars de la balle jaune, s'est montré plus récalcitrant, mais a lui aussi subi, encore, la loi du numéro deux mondial. En tribunes VIP, un monstre quasi-sacré d'un autre sport a jaugé l'affrontement des combattants, en la personne de Zlatan Ibrahimovic, venu avec son épouse Helena Seger et leurs deux enfants, Maximilian, 7 ans, et Vincent, 5 ans. Plus habitués à l'antre du PSG, où on les a déjà aperçus à de nombreuses reprises avec leur mère, les adorables blondinets, assortis dans leurs sweats à capuche Replay et visiblement en passe de jouer avec leur style capillaire comme leur père, ont semblé apprécier ce changement de spectacle.
Forfait la veille (ménagé par Laurent Blanc en raison d'une inflammation du genou gauche) pour la réception du FC Lorient au Parc des Princes, où son partenaire Edinson Cavani a brillé et pris seul la tête du classement des buteurs, Zlatan Ibrahimovic s'est tenu tranquille en gradins pendant la rencontre, déclenchant quand même l'excitation de ses nombreux fans présents au POPB... Mais il n'a pas pu décliner l'invitation de Novak Djokovic, compétiteur exigeant et ombrageux comme lui, à descendre sur le court pour quelques échanges à l'issue de sa victoire en trois sets (4-6, 6-3, 6-2) face à Federer. Raquette en main, pas trop maladroit malgré son gabarit imposant et son manque de pratique, le géant suédois a gentiment tapé la baballe avec Djoko, avant de ponctuer l'échange en foot-tennis et de saluer le champion serbe d'une accolade, dans une ambiance de folie que les téléspectateurs ont aussi pu savourer, W9 ayant eu la bonne idée de programmer la demi-finale.
N'empêche, on espère que la prochaine fois, Zlatan le guerrier ne retiendra pas ses coups ! Lifté, slicé, on connaît. Mais un coup droit zlatané, ça donne quoi ?