Cet été, Julie Gayet va revenir à son premier amour, le chant lyrique. L'actrice et productrice va en effet mettre en scène un Opéra en plein air et pas des moindres : Les Noces de Figaro. Un métier pour lequel elle s'est passionnée durant l'adolescence et qui lui a apporté "le travail intense et la rigueur". À croire que Julie Gayet est douée pour tout et ne semble avoir aucun défaut.
"Détrompez-vous, annonce-t-elle dans une interview accordée à Paris Capitale. Je suis la fille la plus distraite et la plus maladroite de la terre, une catastrophe ambulante qui se situe entre Pierre Richard et Buster Keaton." Et d'ajouter : "Des exemples ? À l'issue d'un dîner chic dans un restaurant de Berlin, j'entraîne malencontreusement la nappe et tout la vaisselle qui s'écrase au sol avec fracas devant les convives atterrés."
Une amusante confidence pour la star révélée par Delphine 1 – Yvan 0 (de Dominique Farrugia) qui est également revenue sur ses débuts. Elle révèle que son père, réticent à l'idée qu'elle devienne artiste alors qu'elle se destinait à Sciences Po, a refusé de lui donner de l'argent afin de poursuivre son rêve. "Pour vivre et payer mes cours de théâtre, j'étais serveuse dans des restaurants, j'ai même fini comme responsable d'un fast-food", ironise l'actrice qui n'en veut pas à ses parents.
"À 18 ans, j'avais pleinement conscience de la chance qu'était la mienne de gagner ma vie en faisant mon métier dans un monde tellement privilégié", poursuit-elle. On découvre au passage que la compagne de l'ex-président de la République détestait "se lever tôt pour aller à l'école et n'aimait pas du tout faire deux fois les mêmes choses".
Adolescente, parallèlement au théâtre, elle chante dans des salons parisiens, avant de totalement lâcher prise pour se tourner vers le cinéma. Elle y revient aujourd'hui avec Les Noces de Figaro, puis en septembre, ce sera sur les planches avec la pièce Rabbit Hole au théâtre des Célestins de Lyon puis à Paris au printemps 2018.