C'est avec beaucoup de franchise et de coeur que Julien Doré s'est confié samedi 21 janvier à Catherine Ceylac dans l'émission Thé ou Café, diffusée sur France 2.
En pleine promotion pour défendre la sortie de son quatrième album studio sobrement baptisé &, le chanteur de 34 ans s'est intimement confié sur le regard qu'il porte aux relations amoureuses, affirmant qu'il n'était pas de ceux qui aimaient l'amour-possession. "Le coeur est brûlant, mais pour moi la passion doit être toujours portée par quelque chose de joli et de doux. J'ai beaucoup de mal avec un espèce de cercle un peu classique dans lesquels les couples se mettent parfois", a-t-il déclaré.
Admettant que "la non confiance" et la "jalousie absolue" l'effrayent beaucoup, Julien Doré a toutefois déclaré qu'il avait "de moins en moins" peur de l'engagement. Lancé, celui qui fut il y a quelques années le compagnon des actrices Louise Bourgoin et Marina Hands a développé son propos. "Encore une fois, l'engagement est relatif. C'est-à-dire que pour moi, l'engagement symbolique n'existe pas, n'a strictement aucun sens. Je ne crois pas forcément aux valeurs du mariage par exemple. Je pense qu'avoir un enfant avec quelqu'un qu'on aime ou qu'on a pu aimer est mille fois plus fort qu'une symbolique qui pourrait être celle du mariage... Ou vivre sous le même toit", a-t-il poursuivi.
Je suis sans doute un bien meilleur amoureux quand j'ai un espace à moi
L'auteur-compositeur-interprète n'a pas peur de dire que ses expériences passées avec la colocation amoureuse ne se sont pas déroulées comme prévu. "J'ai déjà vécu sous un même toit, deux fois, c'était un échec total. Mais effectivement, par exemple, l'espèce de symbolique du même toit, oui je trouve ça ridicule. C'est-à-dire qu'en fait le même toit pour un couple - qui pourrait avoir un enfant, qui pourrait être ensemble -, c'est finalement fait pour rassurer les autres. Toujours ! Je sais que j'ai besoin d'un espace à moi et je suis sans doute un bien meilleur amoureux quand j'ai un espace à moi (...) Je ne vois pas en quoi la naissance d'un enfant ou même une relation solide empêcherait cette façon de vivre", a-t-il conclu.