Le torchon brûle entre Didier Deschamps et Karim Benzema ! Le 11 mars 2023 à minuit, le footballeur a laissé exploser sa colère contre l'entraîneur des Bleus sur Twitter suite à ses déclarations dans Le Parisien. En légende d'un cliché où le chéri de Jordan Ozuna apparait avec Didier Deschamps, il commence par reprendre les propos de son ancien entraîneur : "Didier Deschamps à propos de la blessure de Benzema avant la CDM : "Karim était meurtri car cette Coupe du Monde comptait beaucoup pour lui. Il m'a dit : 'C'est mort'". Le diagnostic de notre médecin était le même que celui de Madrid. Il ne pouvait pas reprendre avant le 10 décembre. Didier Deschamps : "Dans la nuit, après son forfait, j'ai dit à Karim : 'Il n'y a pas d'urgence'. Organise ton retour avec ton team manager. En me réveillant, il était parti. C'est sa décision, je la comprends et je la respecte." avant d'écrire : "Mais quelle audace" avec un emoji clown.
Quelques instants plus tard, il ajoute une vidéo en visant directement Deschamps. "Menteur, oui toi menteur tu mens ! Un grand menteur" dit l'homme sur les images. En guise de légende, il indique : "Sacré Didier... Bonne nuit.". Des propos qui en disent long sur la mésentente entre le sportif et le sélectionneur de l'équipe de France.
Pour rappel, Didier Deschamps a évoqué ce vendredi 10 mars au soir le départ des Bleus de Karim Benzema dans les pages du Parisien. "Quand Karim s'est blessé, notre médecin l'a accompagné à la clinique Aspetar pour passer une IRM. Karim a transmis les résultats à quelqu'un qui le suit à Madrid et qui lui a également donné un avis. Quand il est rentré à l'hôtel, il était déjà plus de minuit. J'ai rejoint Karim dans sa chambre avec notre docteur qui était venu me faire le compte rendu de l'IRM" explique-t-il avant d'ajouter : "Karim est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit : "C'est mort". (...) Au mieux, son retour à l'entraînement ne pouvait pas intervenir avant le 10 décembre. (...) On est restés ensemble une vingtaine de minutes. En le quittant, je lui dis : "Karim, il n'y a pas d'urgence. Tu organises ton retour avec le team manager". En me réveillant, j'apprends qu'il est parti. C'est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte.".
Une version qui ne semble pas (du tout !) validée par le footballeur...