"Faire la paix avec Lilian Thuram ? C'est pas gagné...", déclarait Karine Le Marchand cet été dans Salut les Terriens sur Canal+. L'animatrice star de M6 et son ancien compagnon se sont retrouvés en décembre au tribunal après une plainte de la première pour diffamation. Un procès qu'elle a perdu ce vendredi 19 février nous apprend l'AFP.
En décembre, l'avocat de Karine Le Marchand expliquait à l'AFP que sa cliente estimait avoir été traitée publiquement de "menteuse" par son ex-compagnon. Selon elle, elle a "été diffamée par les propos tenus par M. Thuram sur Canal+" en 2013 et "demandait un euro de dommages et intérêts".
En effet, le 17 octobre 2013, le champion du monde 1998 était l'invité du Grand Journal de Canal+ pour répondre aux accusations portées contre lui par son ancienne compagne : un mois et demi plus tôt, Karine Le Marchand déposait plainte contre pour violence conjugales, plainte qu'elle retirait dix jours plus tard. Devant les caméras de Canal+, Lilian Thuram défend son honneur, expliquant aux téléspectateurs que l'animatrice lui avait demandé une compensation financière pour les années passées ensemble, ce qu'il a refusé. Le clou de son intervention au grand journal, c'est ce SMS que Karine Le Marchand lui avait envoyé et qui fut diffusé, SMS dans lequel elle écrivait : "Si tu veux la guerre, Lilian, tu vas l'avoir et au-delà de ce que tu imagines."
Lilian Thuram confiait Antoine de Caunes, alors toujours animateur du Grand Journal : "Elle m'a envoyé [ce] texto, m'a expliqué qu'elle allait me détruire, détruire mon image. Ces paroles ont été prononcées le 3 septembre, le 3 au soir elle a déposé une plainte et le 4, je suis convoqué par la police."
Ce vendredi, comme le rapporte l'AFP, les juges ont souligné que la procédure pour violences volontaires n'avait "pas abouti à une condamnation correctionnelle, mais à un rappel à la loi, qui n'équivaut pas à une déclaration de culpabilité". Lilian Thuram "a pu valablement faire un lien entre le désaccord dans un couple en voie de séparation, désaccord qui de fait incluait des questions financières au 3 septembre 2013, et le dépôt de plainte (...), étant rappelé les déclarations divergentes de chacun dans ce cadre et l'absence de condamnation pénale".
Le footballeur, qui estime insupportable d'avoir été accusé de "cogner sa gonzesse" alors qu'il met sa notoriété au service de la lutte contre le racisme et les discriminations, a été relaxé au bénéfice de la bonne foi, même si le caractère diffamatoire des propos litigieux, toutefois "sobres" et exprimés d'un "ton modéré", a été reconnu. Karine Le Marchand s'est dite satisfaite de ce jugement: "Je suis très contente que le tribunal ait reconnu le caractère diffamatoire des propos tenus par Lilian Thuram sur Canal+. C'est une victoire pour moi", a-t-elle déclaré à l'AFP.
À l'audience du 18 décembre, rappelle l'AFP, les deux parties se disaient navrées de "se déchirer encore, devant la presse, le public".