Les parents de Kate Middleton avaient certes acquis depuis belle lurette le droit de participer financièrement aux frais du mariage de leur fille avec le prince William, mais ils n'avaient pas encore eu l'honneur de rencontrer la reine Elizabeth II, dans la famille de laquelle la future mariée et eux-mêmes feront bientôt leur entrée !
Quelques heures après la révélation des armoiries dont la famille Middleton vient de se doter, et du blason de Catherine, appelé à fusionner avec celui du prince William, le service de presse du palais de Buckingham a annoncé jeudi que la reine et son époux le prince Philip, duc d'Edimbourg, avaient reçu mercredi 20 avril à déjeuner Michael et Carole Middleton à leur résidence royale de Windsor. Un repas privé, "en petit comité". A neuf jours de la noce, il était temps.
Leur fille Catherine - qui faisait dans le même temps une sortie shopping époustouflante de beauté dans le quartier de Chelsea - avait eu cet honneur bien avant eux : la première rencontre entre la bien-aimée du prince William et la grand-mère de celui-ci, dont il est destiné à prendre un jour la succession (son père le prince Charles fera-t-il un passage sur le trône entre-temps, la question demeure en suspens), remonte à mai 2008, à l'occasion du mariage de Peter Phillips (fils de la princesse Anne) et d'Autumn Kelly, qui ont comblé la monarque avec la naissance de son premier arrière-petit-enfant il y a quelques semaines.
Michael et Carole Middleton, qui s'étaient rencontrés alors qu'ils travaillaient pour British Airways, lui comme agent de dispatch aérien et elle comme hôtesse de l'air, ont, dans le sillage de leur fille, été très médiatisés cette dernière semaine, en raison de leur success story familiale : les racines laborieuses de Carole Middleton, dont les ancêtres étaient ouvriers et mineurs, sont souvent rappelées pour mettre en exergue l'ascension sociale fulgurante du clan Middleton, depuis la création, en 1987, de leur entreprise d'articles de fête en ligne, Party Pieces, qui a fait d'eux des millionnaires. D'où le fait que leur facture dans le mariage princier, s'élevant au-delà de 100 000 euros, ne leur pose pas de problème.
Le consentement de la reine...
Heureusement que la souveraine n'a pas attendu cette rencontre pour accorder sa bénédiction, essentielle, à cette union... Comme le veut la tradition, le prince William a dû demander à sa grand-mère la reine l'autorisation de convoler, ce qui n'a de toute évidence pas poser de problème, Elizabeth II s'étant déclarée ravie après l'annonce des fiançailles des jeunes gens le 16 novembre dernier.
Le consentement de la reine, document portant la signature approbatrice de l'intéressée et le Grand Sceau du royaume, vient d'être rendu public, autorisant l'union de "notre (1e personne de majesté oblige !) petit-fils tendrement aimé au plus haut point" et de "notre digne de confiance (littéralement) et bien-aimée Catherine". Découvrez ce monument de tradition en cliquant ici.
Le consentement royal est un protocole indispensable depuis le XVIIIe siècle, en vertu d'un décret de 1772 sur les mariages royaux décidé par le roi George III suite au mariage secret de son frère le prince Henry avec une roturière. Autant dire que si la tradition a perduré, sur le fond, elle est obsolète, les mariages de membres de la famille royale avec des roturier(e)s étant communément admis, et on imagine mal la souveraine s'y opposer.
Le prince William et Catherine recevront le document une fois leur mariage célébré. Un charmant souvenir, héritage d'un autre temps...
La reine a 85 ans, vive la reine !
Busy week for the queen, indeed ! Alors qu'elle célébrera son jubilé de diamant (60 ans de règne) en 2012 et planche déjà sur ses funérailles, la reine Elizabeth II fêtait ce jeudi 21 avril 2011 son 85e anniversaire. L'Union Jack, le drapeau britannique, a été hissé sur tous les bâtiments officiels à Londres en son honneur, et 41 coups de canon ont été tirés à midi à Hyde Park, suivis de 62 autres un peu plus tard depuis la Tour de Londres.
Cette année, son anniversaire tombant pour la première fois le jour du jeudi saint, Elizabeth II, accompagnée de son époux le duc d'Edimbourg, s'est rendue en l'abbaye de Westminster, huit jours avant que le mariage du prince William y soit célébré. L'AFP relate une scène rituelle qui a eu lieu en marge de l'office : "Vêtue d'un rutilant manteau turquoise brodé et d'un chapeau assorti, la souveraine, toujours alerte, a distribué, comme le veut une tradition séculaire, une bourse rouge et une bourse blanche à des personnes âgées réunies dans l'édifice, souvenir d'une époque où le souverain venait en aide aux nécessiteux le jeudi saint. 85 hommes et autant de femmes ont ainsi reçu des mains de la reine une pièce commémorant le 90e anniversaire de son mari, le duc d'Edimbourg, en juin, une autre les Jeux Olympiques de 2012 à Londres, ainsi que des pièces d'argent d'une valeur de 85 pence, en référence à son âge."
Une visite à Westminster aux allures de répétition générale pour les médias, ainsi que pour les choeurs de l'abbaye. Nous vous proposons d'ailleurs, en vidéo dans notre player, une séquence sur les répétitions des choeurs et une intervention de l'archevêque de Canterbury, chargé d'unir William et Kate.
G.J.