Vingt-quatre heures après la décision du juge des référés de Nanterre, le magazine Closer a remis la totalité des supports numériques contenant l'intégralité des photos de Kate Middleton seins nus prises lors de son récent séjour en Provence avec son époux le prince William, apprend-on auprès de l'AFP.
La publication avait été condamnée à rendre les fichiers sous 24 heures sous peine d'une astreinte de 10 000 euros par jour de retard. En revanche, le magazine Closer conteste être propriétaire des clichés, arguant du fait qu'il n'avait acheté que leur exclusivité auprès d'un photographe ou d'une agence photo, s'abritant derrière le secret des sources pour ne pas révéler l'identité du ou des auteurs des photos.
Suite à la parution dans la magazine Closer de photos de Kate Middleton seins nus le vendredi 14 septembre, le couple princier a d'abord tenté par tous les moyens de limiter la diffusion des prises de vue en déposant ce référé qui a donc abouti, pour leur plus grand soulagement, mais le duc et la duchesse de Cambridge ont en outre déposé une plainte au pénal, et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre pour "atteinte à la vie privée". Confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de Paris, elle pourrait aboutir à un procès, à la désignation d'un juge pour approfondir l'enquête ou à un classement sans suite. Cette enquête pénale "conduira à un procès plus long où des dommages et intérêts seront réclamés", annonçait le secrétariat du prince dimanche dernier. Mondadori, propriétaire du magazine Closer, a par ailleurs démenti toute perquisition dans les locaux de l'hebdomadaire, contrairement à certaines informations parues sur Internet.
Alors que Kate et son époux le prince William rentrent de leur séjour en Asie du sud-est, d'autres magazines ont publié ou ont annoncé leur intention de publier les photos. Ainsi, après Chi, revue italienne propriété de Mondadori, et l'Irish Daily Star en Irlande, c'est, mercredi 19 septembre, le magazine suédois Se och Hör qui en faisait un dossier, alors que son homologue norvégien Se og Hoer consacrera lui 16 pages à la duchesse et aux photos, tout en précisant qu'elles ne seraient pas diffusées sur le web...
L'affaire n'est donc pas près d'être finie.