Après avoir découvert les photos de Kate Middleton topless dans Closer, la riposte du palais ne s'est pas fait attendre.
Dans un premier temps, après s'être déclaré attristé par la diffusion des photos, le couple princier a déposé dans la journée du vendredi 14 septembre un référé pour "atteinte à la vie privée". L'audience doit avoir lieu ce lundi 17 septembre à 18h au tribunal de Nanterre, le prince William et son épouse Kate demandant l'interdiction de rééditer le numéro et celle de céder ou de diffuser les photos, aussi bien pour la presse écrite que pour le web. En revanche, et malgré la sévérité du droit français en matière de protection de la vie privée, le retrait des kiosques du magazine qui est en vente depuis vendredi 14 septembre... semble plus aléatoire. En effet, l'interdiction d'un journal ou le retrait des kiosques d'un exemplaire demeure une action extrêmement rare en France.
Outre ce référé, le tribunal de Nanterre a confirmé à l'AFP qu'une plainte avait également été déposée contre X par Kate Middleton et le prince William, actuellement en voyage dans les Iles Salomon. Cette plainte ne vise pas cette fois le magazine Closer, mais plus particulièrement le ou les photographes qui ont pris les photos. Cette procédure bien plus longue fera l'objet d'un jugement sur le fond où seront réclamés des dommages et intérêts.
Cette procédure au pénal vise essentiellement à dissuader les médias internationaux de publier les photos. Les services du prince ont indiqué que ce dernier souhaitait engager des poursuites à l'encontre du ou des photographes qui avaient réussi à prendre des photos topless de la duchesse de Cambridge. "Il y a une question de secret des sources", nuance cependant l'avocat Christophe Bigot, spécialisé dans les affaires de presse, interrogé par l'AFP. "En principe, le juge des référés ne peut pas enjoindre Closer de fournir ses sources, parce que cela enfreint la loi française de protection des sources des journalistes", poursuit-il, insistant sur le "en principe", précisant que "quelques libertés sont parfois prises avec cette loi".
En attendant, les photos commencent à être publiées en Europe. Samedi, c'est un journal irlandais qui dupliquait les pages de Closer, le Irish Daily Star. Ce lundi, c'est le magazine italien Chi qui consacrait 38 pages à l'affaire, titrant en une : "Kate Middleton-Scandale à la cour : la reine est nue !"
Mondadori "utilise de la meilleure manière possible cette liberté [éditoriale, NDLR], et à cette occasion s'est-elle bornée à faire son métier", a estimé la présidente de la maison d'édition, Marina Berlusconi, fille de l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, propriétaire de Mondadori via sa holding Fininvest.
Dans leur course contre la montre pour éviter la diffusion des photos, le prince William et Kate attendent beaucoup du référé de ce jour, qui devrait donner lieu à un délibéré sans doute demain mardi.
A suivre...