Kim Glow aurait mieux fait de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Lundi 16 mars 2020, c'est en larmes que l'ancienne candidate des Marseillais est apparue afin de faire part de sa détresse. Bloquée en Tunisie, elle a lancé un appel à l'aide à Emmanuel Macron. Elle a aussi confié que c'était "la dictature" dans le pays où elle se trouvait. Des propos qui ne sont pas passés auprès des internautes. Le soir-même, elle a donc repris la parole afin de réagir.
"C'est quoi cette polémique sur le mot 'dictature' ? Alors écoutez-moi bien j'étais en stress, apeurée, je ne sais même pas ce que c'est une dictature, donc si vous vous êtes tous parfaits et que vous savez ce que vous dites,, parfait, moi j'étais en stress. Il faut se détendre, le mot dictature, je l'ai dit comme ça. Ce n'est pas la fin du monde", s'est elle énervée. Un peu plus tard, après avoir appris qu'elle pourrait faire son retour en France, elle a parlé un peu plus posément et a révélé avoir été insultée par des personnes d'origine tunisienne. "J'adore la Tunisie, si j'ai envie de revenir, je reviendrai. J'étais en stress ce matin. J'ai dit un mot qui ne vous a pas plu, ce n'est qu'un mot. Il faut se calmer. C'est quoi, cette haine gratuite ?", a-t-elle poursuivi.
Kim Glow a ensuite fait son retour en France. Et c'est probablement à ce moment-là que l'ancienne candidate de télé-réalité s'est rendu compte de la teneur de ses propos, car elle a publié : "Certains Tunisiens ont été profondément offensés par le mot 'dictature' visiblement, un dérapage verbal lors d'un moment de panique. C'était sans doute politiquement incorrect, néanmoins n'y voyez là aucune attaque personnelle. J'aime votre pays, j'y viens trois fois par an. Comprenez bien que les circonstances étaient atténuantes, mes mots ont dépassé mes pensées, je ne souhaitais pas blesser personne. Merci donc de votre indulgence, nous devons rester soudés en cette période de crise sanitaire."
Reste à savoir si cela suffira.
Rappelons que Kim Glow était apparue en larmes sur les réseaux sociaux pour expliquer qu'elle n'avait aucun vol vers la France, à cause de la propagation du coronavirus. "On sort de l'aéroport. L'ambassade nous dit de venir prendre un vol ici et, ici, on nous dit d'aller à l'ambassade. Tout le monde se renvoie la balle de ping-pong. Au bout d'un moment, je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'avion militaire qui nous rapatrie. C'est rigolo deux minutes, mais ce n'est pas notre pays ici. Ça ne rigole pas ici, c'est la dictature. Il faut un rapatriement militaire. Il fait quoi, Emmanuel Macron, en France ?", avait-elle lâché avant de dévoiler des images de personnes en train de se battre à l'aéroport.