Tandis que Kim Kardashian vient de faire son grand retour en France ce 21 juin 2018, l'un des hommes soupçonnés d'avoir pris part à son braquage survenu en octobre 2016, à Paris n'est plus mis en examen pour le vol et la séquestration de la star américaine, rapporte l'AFP ce vendredi 22 juin, selon une source judiciaire.
Déjà remis en liberté en septembre 2017, après huit mois de détention provisoire, François Delaporte, 55 ans, a été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour ces faits, ainsi que pour l'association de malfaiteurs en vue de ce braquage, a ajouté cette source, confirmant une information du Point.
La fin d'un long bras de fer judiciaire
C'est l'interpellation, en avril 2018, d'un nouveau suspect qui "a permis d'établir que François Delaporte n'avait pas participé au braquage", selon Le Point. Il reste en revanche mis en examen, dans une affaire incidente, pour association de malfaiteurs et détention de faux documents administratifs. "C'est la fin d'un long bras de fer judiciaire", s'est réjoui auprès de l'AFP son avocat, qui avait mis en avant plusieurs éléments à décharge depuis le début de l'affaire.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian s'était fait attaquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, en pleine Fashion Week. Deux des voleurs l'avaient menacée avec une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bain. Les assaillants, des truands à l'ancienne, avaient volé une bague évaluée à près de 4 millions d'euros, plusieurs bijoux en diamant et en or. Le montant du hold-up a été évalué à 9 millions d'euros, ce qui constitue le plus gros vol commis au préjudice d'un particulier depuis vingt ans en France.
François Delaporte avait été interpellé en janvier 2017 avec quatre autres voleurs présumés. Les investigations ont notamment mis en lumière des contacts téléphoniques avec Aomar Aït Khedache, le cerveau présumé de l'agression, dont l'ADN trouvé sur les lieux avait permis aux enquêteurs de remonter à l'ensemble du gang. Des policiers avaient aussi cru reconnaître François Delaporte sur des images de vidéosurveillance.
Les enquêteurs pensent qu'une partie importante du butin a été écoulée en Belgique.