Avec l'arrêt de l'émission de télé-réalité L'Incroyable famille Kardashian, Kim aura encore plus de temps à consacrer à son combat : la justice. Elle se lance dans une nouvelle bataille pour sauver un condamné à mort. Juste avant son exécution, la superstar a sollicité l'aide du président Donald Trump.
Kim Kardashian compte près de 70 millions d'abonnés sur Twitter. Près de 70 millions d'internautes qu'elle a ralliés à sa cause en les informant que Brandon Bernard, un condamné à mort, allait être exécuté. L'influenceuse et future avocate mariée à l'artiste et ex-candidat à l'élection présidentielle Kanye West (lui aussi battu par le démocrate Joe Biden) a publiquement sollicité l'aide de Donald Trump. Le président sortant peut encore commuer la peine de Brandon Bernard.
"Ayant fait la connaissance de Brandon, j'ai le coeur brisé par cette exécution et j'appelle @realDonaldTrump à commuer la peine de Brandon et à le laisser purger sa peine en prison", a-t-elle écrit sur Twitter. Brandon Bernard a 40 ans. Il a été condamné à mort sans possibilité de remise en liberté conditionnelle en 1999, à l'âge de 18 ans, après avoir participé à l'enlèvement d'un pasteur, Todd Bagley, et son épouse Stacie.
Ses complices et lui souhaitaient forcer le couple à faire des retraits d'argent liquide. Les deux victimes avaient finalement été abattues et brûlées dans leur voiture.
Dans son plaidoyer en faveur de Brandon Bernard, Kim Kardashian précise qu'il avait 18 ans au moment des faits et qu'il n'est pas celui qui a tiré les coups de feu mortels. L'auteur des tirs, Christopher Vialva, 19 ans à l'époque, a lui aussi été condamné à mort par un tribunal fédéral.
Il a été exécuté par injection létale au mois de septembre dans le pénitencier de Terre-Haute dans l'Indiana.
À l'approche de l'échéance, plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont des jurés l'ayant condamné et une ancienne procureure en charge du dossier, ont demandé au président de commuer sa peine. Elles ont notamment souligné son bon comportement en prison et son manque de maturité à l'époque des faits.
Les avocats de Brandon Bernard ont tenté, en vain, d'obtenir une révision du procès en présentant de nouveaux documents qui prouveraient son rôle de complice dans le crime.
Sauf intervention de Donald Trump, Brandon Bernard sera le huitième condamné à mort tué depuis la reprise des exécutions fédérales en juillet après dix-sept ans d'interruption. Que fera le futur-ex président des États-Unis, toujours convaincu d'avoir été victime de fraude à l'élection de novembre dernier ?